Patrick Kanner : « Il n’aurait pas fallu organiser le 1er tour des municipales »
Au micro de Public Sénat, Patrick Kanner a regretté que le premier tour des élections municipales ait été maintenu. Le président du groupe PS au Sénat estime que cela a créé « un grand désordre démocratique » en France.

Patrick Kanner : « Il n’aurait pas fallu organiser le 1er tour des municipales »

Au micro de Public Sénat, Patrick Kanner a regretté que le premier tour des élections municipales ait été maintenu. Le président du groupe PS au Sénat estime que cela a créé « un grand désordre démocratique » en France.
Public Sénat

Par Laure-Anne Elkabbach

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« On a exposé de très nombreux Français » déplore Patrick Kanner. Au micro de Public Sénat, le président du groupe PS au Sénat ne cache pas ses regrets devant les conséquences du maintien du premier tour des élections municipales en pleine pandémie de coronavirus.

Le parlementaire souligne « l’impréparation de l’État » : « La bonne décision pour le pays aurait été de reporter les élections et de ne pas créer un grand désordre démocratique qui vient se rajouter à la crise économique et sociale et surtout sanitaire. »

Rendre le port du masque obligatoire ?

Interrogé également sur la gestion de la crise du coronavirus par le gouvernement, le président du groupe socialiste au Sénat explique qu’il aurait fallu rendre le port du masque obligatoire il y a un mois : « On a sous-estimé les besoins en masques dans notre pays. Et surtout, on a pris un peu en otage les Français qui auraient mérité sûrement une meilleure réponse institutionnelle ».

Quant au traçage numérique des Français, Patrick Kanner n’y est « ni favorable, ni défavorable » mais il s’est dit inquiet. Il demande une loi afin que le sujet soit discuté au Parlement.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: Gerard Larcher concertation E. Macron
3min

Politique

Budget : à la recherche d’un compromis, Emmanuel Macron reçoit Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet

A une semaine de la réunion de la commission mixte paritaire sur le budget, Emmanuel Macron a reçu jeudi les présidents du Sénat et de l’Assemblée nationale, Gérard Larcher et Yaël Braun-Pivet, en présence de Sébastien Lecornu. Le sort du projet de loi de finances repose en partie sur les chances de voir les députés et sénateurs trouver un compromis, sous peine de retravailler sur le budget en début d’année 2026.

Le