PCF et UDI finalement invités par France 2 au débat du 4 avril, Hamon et Philippot protestent

PCF et UDI finalement invités par France 2 au débat du 4 avril, Hamon et Philippot protestent

France 2 a finalement invité les têtes de listes du PCF et de l'UDI à participer au débat du 4 avril entre neuf candidats aux...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

France 2 a finalement invité les têtes de listes du PCF et de l'UDI à participer au débat du 4 avril entre neuf candidats aux élections européennes, mais sans Générations de Benoît Hamon, ni les Patriotes de Florian Philippot, qui ont protesté contre cette décision.

"France 2 nous a confirmé ce matin" l'invitation, a indiqué M. Brossat à l'AFP, confirmant une information du Parisien. De même, l'UDI de Jean-Christophe Lagarde a annoncé lundi après-midi sur Twitter qu'elle serait "bien présente" à ce débat, après une campagne sur ce réseau social pour protester contre son absence initiale.

La chaîne de télévision a confirmé peu après ces annonces, en publiant la liste des neuf participants: outre MM. Brossat et Lagarde, il réunira Manon Aubry (LFI), Jordan Bardella (RN), François-Xavier Bellamy (LR), Nicolas Dupont-Aignan (DLF), Raphaël Glucksmann (liste commune Place publique-PS), Yannick Jadot (EELV) et le ou la candidat(e) de LREM.

Dans un courrier adressé à la présidente de France Télévisions, Delphine Ernotte, et transmis à la presse mardi, Ian Brossat avait souligné que l'"effacement du PCF serait, sur la première chaîne du service public, une véritable anomalie démocratique". Le parti est "présent dans les deux assemblées, avec plus de trente parlementaires" et le seul à "gauche à avoir rejeté tous les traités européens", avait-il plaidé, soutenu par les sénateurs Roger Karoutchi (LR) et Rachid Temal (PS).

De son côté, l'UDI, "le parti de Simone Veil, 4e parti de France, ne peut pas être exclue des débats", avait martelé le mouvement centriste, en faisant valoir "la légitimité démocratique de (ses) 60 parlementaires". La liste de l'UDI doit être conduite par Jean-Christophe Lagarde, et l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy Nora Berra doit en être la numéro deux.

Le mouvement de Benoît Hamon, Générations, a protesté lundi dans un communiqué contre l'absence d'invitation, dénonçant "une volonté arbitraire de museler notre parole", arguant d'un PCF "plus faible dans les sondages" et de Verts "qui n'ont aucun groupe politique national".

Le président des Patriotes, Florian Philippot, s'est aussi insurgé contre les "choix arbitraires" de France 2, affirmant que son parti est crédité dans des sondages de 2%, soit davantage que le PCF et l'UDI, et qu'il était le seul à défendre une sortie de la France de l'Union européenne.

Ce débat, qui doit être organisé dans le cadre de "L'Émission politique" sur France 2, sera également retransmis sur France Inter. La soirée sera animée par Thomas Sotto, co-présentateur de l'émission. Léa Salamé, présentatrice principale, s'est mise en retrait de la couverture des Européennes sur ces deux médias, après l'annonce de la candidature de son compagnon, Raphaël Glucksmann, au nom de Place publique.

Six chefs de partis (MoDem, PS, LREM, RN, LFI et LR) se retrouveront en outre mercredi sur BFMTV, où ils sont invités à proposer leurs solutions pour répondre à la crise des "gilets jaunes".

Les têtes de listes aux Européennes du 26 mai doivent également participer à une journée spéciale sur franceinfo le 23 mai.

Dans la même thématique

PCF et UDI finalement invités par France 2 au débat du 4 avril, Hamon et Philippot protestent
3min

Politique

Présidence des LR : « Bruno Retailleau est un bon candidat, il a aujourd’hui la légitimité devant les Français », estime Sophie Primas

Invitée de la matinale de Public Sénat, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se déclare en faveur de la candidature du ministre de l’Intérieur à la présidence du parti Les Républicains. Bruno Retailleau « veut porter une espérance pour la droite », et aujourd’hui au gouvernement, il en a « la légitimité », estime-t-elle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le