Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
Le
Par Public Sénat
Temps de lecture :
3 min
Publié le
Mis à jour le
Pierre Laurent, secrétaire national du Parti communiste français (PCF), a appelé lundi "les responsables politiques de gauche" à "discuter publiquement" pour la présidentielle et pour avancer vers une "nouvelle majorité législative".
"Il y a un débat qui est en train de se redéployer à nouveau dans la gauche. Il faut discuter sur le terrain et il faut discuter publiquement", a plaidé le sénateur de Paris à l'antenne de LCP.
"Les responsables politiques de gauche (...) ont besoin de discuter devant les citoyens et d'entendre ce qui est dit à la fois sur le désir de rassemblement mais aussi sur les mesures qui sont exigées de la gauche", a-t-il poursuivi, à l'adresse notamment de Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon.
Le dirigeant communiste, qui a réaffirmé le soutien de son parti à la candidature de Jean-Luc Mélenchon, rejoint sur ce point le candidat de La France Insoumise qui avait appelé M. Hamon à une rencontre "en public", se disant "contre les choses cachées".
"Les conditions sont en train de se réunir peut-être, je l'espère, pour qu'une nouvelle majorité législative se mette en place dans le pays", a salué M. Laurent, alors que des discussions sont en cours entre son parti et La France Insoumise sur les investitures pour les législatives.
"Tout le monde dit qu'il va avoir des candidats partout. Moi je sais, comme responsable d'un parti politique, l'effort considérable que ça nécessite et la présence militante qu'il faut pour le faire. Il serait pour moi aberrant que des candidats qui soutiennent la même candidature présidentielle se présentent différemment", a-t-il déclaré.
La France Insoumise demande aux candidats qu'elle investit de signer une charte par laquelle ils s'engagent sur des valeurs d'éthique, à rejoindre l'association financière de l'organisation et à se tenir à une discipline de vote une fois élus.
"Cette chose-là est derrière nous", a dit M. Laurent.
"On n'en est plus là, ça ne passera pas par ce préalable qui avait été mis en avant à un moment donné", a assuré le responsable communiste. "Il y a des forces diverses qui soutiennent la candidature de Jean-Luc Mélenchon, elles peuvent soutenir les mêmes candidats aux élections législatives, et ça ne signifie pas la fusion de leurs organisations", a-t-il ajouté.
Sollicité par l'AFP, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, Manuel Bompard, a paru surpris et a assuré que "la charte est toujours sur la table". "Pour notre part, on aimerait comprendre quels sont les éléments bloquants" pour le PCF, a-t-il dit, estimant que les engagements éthiques, financiers, et de discipline de vote "sont des engagements que le parti communiste devraient prendre".
L'intégrale du 25 mars 2025