Pécresse à Wauquiez: LR doit privilégier la « crédibilité » aux « décibels »
La présidente LR d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, a prévenu dimanche Laurent Wauquiez que leur parti devait gagner la "bataille...

Pécresse à Wauquiez: LR doit privilégier la « crédibilité » aux « décibels »

La présidente LR d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, a prévenu dimanche Laurent Wauquiez que leur parti devait gagner la "bataille...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

La présidente LR d'Ile-de-France, Valérie Pécresse, a prévenu dimanche Laurent Wauquiez que leur parti devait gagner la "bataille de la crédibilité, non la bataille des décibels" pour espérer revenir au pouvoir.

"Une droite qui se rétrécit perdra la bataille de la crédibilité, elle perdra aussi les élections, alors qu'une droite qui s'élargit peut prétendre à gouverner le pays", a estimé l'ex-ministre au Grand Rendrez-vous CNews-Europe 1-Les Echos.

"Notre droite a toujours rassemblé des éléments conservateurs, gaullistes, libéraux, centristes de droite...", a rappelé Mme Pécresse, qui craint un "rétrécissement" de sa formation politique.

"Il faut cette diversité, qu'on réussisse à la faire vivre", a-t-elle ajouté à quelques semaines de l'élection à la présidence de LR, dont le grand favori, M. Wauquiez, est accusé par ses opposants de privilégier les questions identitaires.

Selon Mme Pécresse, "le moment crucial, ça a été le 2e tour de la présidentielle. Dans le duel entre Marine Le Pen et Emmanuel Macron, il y a eu clairement deux lignes qui se sont exprimés: ceux qui ont choisi Macron et ceux qui n'ont pas choisi Macron", dont M. Wauquiez, qui n'avait pas appelé explicitement à voter pour l'actuel chef de l'Etat pour faire barrage au FN.

"Je crois que la droite doit gagner la bataille de la crédibilité, pas la bataille des décibels", a préconisé Mme Pécresse, qui avait renoncé à concourir à la présidence de LR pour se consacrer exclusivement à la région Ile-de-France.

Elle a toutefois créé un mouvement, Libres: "Ce que je veux c'est porter une ligne politique, prendre les valeurs de la droite, la liberté, la Nation... et les transformer dans un projet politique".

Interrogée sur l'élection à la présidence de LR, qui va opposer M. Wauquiez, Florence Portelli et Maël de Calan, Mme Pécresse a répondu qu'elle irait "voter à cette élection" mais sans dire pour qui.

"Cette élection, pour moi, est prématurée, elle ne peut pas se faire sur une ligne politique", a-t-elle expliqué. "Il y a trois candidats, je voterai, je ne soutiendrai aucun des candidats", a-t-elle ajouté.

Dans la même thématique

Pécresse à Wauquiez: LR doit privilégier la « crédibilité » aux « décibels »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Pécresse à Wauquiez: LR doit privilégier la « crédibilité » aux « décibels »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Pécresse à Wauquiez: LR doit privilégier la « crédibilité » aux « décibels »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le