Pécresse: Fillon « ne peut pas porter le chapeau pour toutes les pratiques critiquables de la Ve République »
Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région Ile-de-France, a défendu lundi la candidature de François Fillon, seul à avoir "la...

Pécresse: Fillon « ne peut pas porter le chapeau pour toutes les pratiques critiquables de la Ve République »

Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région Ile-de-France, a défendu lundi la candidature de François Fillon, seul à avoir "la...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Valérie Pécresse, présidente (LR) de la région Ile-de-France, a défendu lundi la candidature de François Fillon, seul à avoir "la carrure" pour l’Élysée, et qui "ne peut pas porter le chapeau" pour toutes les affaires de la Ve République.

"C'est critiquable, mais il ne peut pas porter tout seul le chapeau pour toutes les pratiques critiquables de la Ve République, ce n'est pas possible", a déclaré la conseillère politique du candidat de la droite à la présidentielle, déstabilisé par l'affaire des emplois présumés fictifs de sa famille.

"A ce moment-là on met tout à plat, et M. Bartolone, président de l'Assemblée dit +maintenant nous ouvrons une grande enquête sur les 120 députés qui emploient des membres de leur famille+", a-t-elle jugé. "Tout ça, ça nécessite qu'on le fasse de manière sereine, pas à trois semaines d'une élection en ciblant un seul homme", a-t-elle ajouté.

Estimant que les journalistes "faisaient leur travail", mais les appelant à le faire "pour tout le monde avec autant de vigueur", Mme Pécresse a également appelé à une réflexion sur le "fonctionnement du Parlement".

"Ils devraient édicter de vrais règlements pour se protéger des conflits d'intérêt. Est-ce qu'on doit à terme interdire les emplois familiaux dans le Parlement français, comme on le fait à Bruxelles?", a-t-elle demandé.

"C'est pas illégal, mais c'est toujours soupçonnable (...) parce que les Français, eux, ne peuvent pas toujours recruter un membre de leur famille pour travailler avec eux", a-t-elle estimé.

La présidente de région a par ailleurs fermement soutenu la décision de M. Fillon de se maintenir dans la course à l’Élysée.

"Qui a la carrure, le projet et l'équipe pour diriger la France ? Si on regarde tous les candidats, on s'aperçoit que François Fillon a trois atouts maîtres, il a la carrure (...) l'équipe, et le projet", a-t-elle déclaré.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pécresse: Fillon « ne peut pas porter le chapeau pour toutes les pratiques critiquables de la Ve République »
4min

Politique

Budget de la Sécu : « Ce n'est pas un budget de gauche, c'est un budget qui inclut des demandes du PS », estime Clément Beaune

Le gouvernement tentera de faire adopter le budget de la Sécurité sociale à l’Assemblée nationale ce mardi 9 décembre. Le vote s’annonce serré, même si Sébastien Lecornu devrait pouvoir compter sur les voix des députés socialistes, à qui Olivier Faure a demandé d’approuver le PLFSS. « On est capable d’avoir un PS qui se détache de la gauche radicale et de LFI », salue Clément Beaune, haut-commissaire à la stratégie et au plan.

Le

Pécresse: Fillon « ne peut pas porter le chapeau pour toutes les pratiques critiquables de la Ve République »
2min

Politique

Écologie : le Sénat confirme les coupes budgétaires dans le Fonds Vert

Malgré la protestation de la gauche et de certains élus de la majorité sénatoriale, le Sénat n’a pas touché au coup de rabot prévu par le gouvernement sur le Fonds Vert, qui sert à financer la transition écologique des collectivités. De 2,5 milliards en 2024, le budget du Fonds Vert est donc passé à 650 millions en 2026.

Le

Paris: Weekly session of questions to the government at the National Assembly
9min

Politique

« C’est la survie de notre famille qui se joue » : l’union des droites avec le RN travaille les LR

Alors que Nicolas Sarkozy n’appellera pas au front républicain et que Bruno Retailleau défend l’union des droites « par les urnes », la question d’un possible rapprochement des LR avec le RN divise encore. La ligne reste au rejet de tout accord d’appareils, plusieurs parlementaires craignant pour « la survie » des LR en cas de fusion-absorption avec le RN. Mais certains sont prêts à se laisser tenter.

Le