Pécresse: le gouvernement doit faire respecter « sans délai un vrai service minimum »

Pécresse: le gouvernement doit faire respecter « sans délai un vrai service minimum »

Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, a demandé mardi au gouvernement de "faire respecter...
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Valérie Pécresse, présidente (Les Républicains) de la région Ile-de-France, a demandé mardi au gouvernement de "faire respecter sans délai un vrai service minimum" dans les transports en commun, jugeant "inadmissible" sa non-application sur des lignes franciliennes.

"La grève de la SNCF en Île-de-France a d'ores et déjà des conséquences dramatiques sur la vie des Franciliens, les empêchant de se déplacer, de se rendre à leur travail et d'en revenir, pénalisant ainsi lourdement l'économie de la Région", écrit Ile-de-France Mobilités (ex-Stif) dans un communiqué.

Mme Pécresse, présidente de la Région Île-de-France et d’Île-de-France Mobilités, "juge inadmissible que le service minimum ne soit pas respecté sur plusieurs lignes aujourd'hui, comme les lignes P, R et U qui sont fermées". "Ceci entraîne purement et simplement la fermeture de plusieurs gares, isolant des millions de Franciliens, notamment en Seine-et-Marne, en Essonne et dans les Yvelines", ajoute-t-on.

"La présidente demande au gouvernement de tout mettre en œuvre pour faire respecter sans délai un vrai service minimum pour ne plus laisser aucun territoire francilien sans train", conclut le texte.

Au plan national, le trafic sera encore très perturbé mercredi au deuxième jour de la grève, avec un TGV sur sept et un train régional sur cinq en moyenne, selon la direction de la SNCF.

La loi ne prévoit pas de service minimum mais la SNCF est engagée par contrat avec Ile-de-France Mobilités à assurer au moins un train sur trois dans la région capitale.

La loi "sur le dialogue social et la continuité du service public dans les transports terrestres réguliers de voyageurs" de 2007 oblige seulement les grévistes à se déclarer 48 heures avant pour permettre aux entreprises d'optimiser l'emploi des non-grévistes.

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