Le rapport du sénateur LR Bruno Belin, en vue de l’examen de la mission sécurité du budget 2025, pointe l’impact financier des JO de Paris 2024 et de la crise en Nouvelle-Calédonie sur les finances de la gendarmerie et de la police. Conséquence : la police a renoncé à remplacer plus de 2.000 voitures et la gendarmerie n’a pas payé ses loyers à de nombreuses communes. Les budgets de la police et de la gendarmerie sont en revanche en hausse en 2025.
Pécresse (LR) en faveur d’une augmentation du Smic net de 20%
Par Public Sénat
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Pour la présidente de région Ile-de-France Valérie Pécresse (LR), "il faut augmenter le Smic net de 20%" afin que "le travail permette de mieux gagner sa vie" a-t-elle déclaré jeudi, en réaction à la proposition de Guillaume Peltier.
"Je vais peut-être vous surprendre, mais je pense qu'il faut augmenter le Smic net de 20%" a déclaré la présidente de région sur RMC-BFMTV, en réaction aux propos du vice-président des LR Guillaume Peltier, qui avait plaidé mardi pour "un électrochoc de 10, 15 ou 20%" d'augmentation du Smic.
"Pas le Smic brut", a-t-elle tout de suite précisé, car "les entreprises ne pourront pas payer un Smic chargé de 200 euros de plus".
Pour Mme Pécresse, "c'est 200 euros qu'il faut prendre sur les charges, les charges sociales qui pèsent sur les salaires".
La présidente de région LR a plaidé pour la mise en place de réformes - "réformes des retraites, de l'assurance chômage, de l'assurance maladie" - qui permettraient de baisser ces charges. "Ceux qui travaillent doivent, à la fin du mois, avoir sur la fiche de paie plus d'argent pour eux", a indiqué Mme Pécresse, qui veut "que le travail permette de gagner mieux sa vie".
"Vous croyez qu'on peut vivre en France décemment avec 1.100 ou 1.200 euros par mois?" avait déclaré Guillaume Peltier mardi sur France Inter, proposant de briser "un tabou à droite" en élevant le Smic de "10, 15 ou 20%".
La proposition avait plutôt été mal reçue à droite. Le député LR de l'Yonne, Guillaume Larrivé, avait dénoncé dans un tweet une "idée néo-communiste", "un délire", qui serait "le plus sûr moyen de faire exploser le chômage des personnes peu qualifiées".
Jeudi matin, l'ancien ministre du Budget Éric Woerth (LR) a critiqué sur Twitter une "proposition d'un autre siècle, faussement démagogique". Le patron des Républicains au Sénat Bruno Retailleau a lui fustigé dans un entretien à L'Opinion "une fausse générosité", risquant selon lui "de faire exploser le chômage".
Le président des Patriotes Florian Philippot, ancien bras droit de Marine Le Pen, s'est en revanche montré ouvert à l'idée d'une revalorisation du Smic. "Nous sommes favorables à 15% d'augmentation du Smic en 5 ans", a confié le député européen sur Public Sénat.
Pour autant, M. Philippot a dit douter de la sincérité de Guillaume Peltier, l'accusant de faire partie "des gens qui varient d'idée en fonction des modes: je l'ai vu avoir tant d'idées différentes, il n'y a pas de constance, de conviction. C'est un signal électoraliste, ça n'a aucune valeur", a glissé le président du parti créé en septembre.