Pécresse: « mon devoir c’est de dire que c’est pas pareil Macron et Le Pen »
Valérie Pécresse, présidente LR de la Région Ile-de-France, a affirmé mercredi sur France 2 que son devoir était "de dire aujourd...

Pécresse: « mon devoir c’est de dire que c’est pas pareil Macron et Le Pen »

Valérie Pécresse, présidente LR de la Région Ile-de-France, a affirmé mercredi sur France 2 que son devoir était "de dire aujourd...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Valérie Pécresse, présidente LR de la Région Ile-de-France, a affirmé mercredi sur France 2 que son devoir était "de dire aujourd'hui que c'est pas pareil Emmanuel Macron et Marine Le Pen", tout en souhaitant que le candidat d'En Marche donne "des garanties sur le pacte républicain".

"J'attends d'Emmanuel Macron qu'il donne aujourd'hui un certain nombre de garanties sur le pacte républicain", notamment sur "la montée du communautarisme, la montée de l'islam radical, les poussées migratoires, la marchandisation du corps humain, la gestation pour autrui", a-t-elle expliqué, estimant qu'un "certain nombre d'électeurs vont voter pour lui à contre coeur", "pour faire barrage aux extrêmes".

"Mon devoir c'est de dire aujourd'hui, et c'est pas facile, que c'est pas pareil Emmanuel Macron et Marine Le Pen", a-t-elle insisté.

"C'est pas facile, parce que nos électeurs considèrent Emmanuel Macron à juste titre comme un adversaire. C'est un homme de gauche et nous combattons la gauche, mais nous refusons absolument les idées extrêmes, parce que c'est le chaos avec les extrêmes", a ajouté Mme Pécresse.

La présidente de la région IDF a expliqué être allée en Angleterre, après le Brexit, pour inciter les entreprises à se relocaliser en France. "J'ai trente entreprises qui sont prêtes à se relocaliser. Elles m'ont dit: +si Marine Le Pen devient présidente, ne nous rappelez pas+".

"Face aux extrêmes il faut faire barrage, c'est la première étape d'une stratégie que je recommande aux Français. Ensuite il faudra se battre pour faire triompher nos idées aux législatives, faire gagner la droite et le centre aux législatives", a-t-elle ajouté.

Affirmant croire en "une droite assumée", "étanche vis-à-vis du FN", et "très combative vis-à-vis de la gauche", elle a estimé qu'il fallait "qu'on soit d'une fermeté totale, ceux qui appellent à voter Front national, ceux qui se laissent séduire par Emmanuel Macron, il faut qu'on les exclue".

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le

Marseille: Amine Kessaci candidate
4min

Politique

Assassinat du frère d’Amine Kessaci : le militant écologiste engagé contre le narcotrafic était « sous protection policière et exfiltré de Marseille depuis un mois »

Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.

Le