Peillon à Valls: « à force d’être excessif, on devient insignifiant »
Vincent Peillon, candidat à la primaire initiée par le PS, a estimé mercredi soir sur BFMTV que Manuel Valls devrait "retirer" le...

Peillon à Valls: « à force d’être excessif, on devient insignifiant »

Vincent Peillon, candidat à la primaire initiée par le PS, a estimé mercredi soir sur BFMTV que Manuel Valls devrait "retirer" le...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Vincent Peillon, candidat à la primaire initiée par le PS, a estimé mercredi soir sur BFMTV que Manuel Valls devrait "retirer" le mot de "guerre" employé vis-à-vis de Donald Trump car "à force d’être excessif, on devient insignifiant".

"Je pense que Manuel Valls, qui a l’expérience du gouvernement, devrait moins employer le mot +guerre+. Il a un sens précis", a-t-il dit. Lundi l'ancien Premier ministre a affirmé que Donald Trump, qui qualifie le Brexit de "grande chose" ou la politique migratoire d'Angela Merkel d'"erreur catastrophique", faisait "une déclaration de guerre à l'Europe", dont il "propose tout simplement la dislocation".

"Ça ne me semble pas tout à fait opportun (…) On ne parle pas de guerre avec un allié historique, donc personne ne nous a déclaré la guerre, et M. Trump ne nous a pas déclaré la guerre. M. Trump a des positions politiques et nous parlerons aux Américains comme nous l'avons toujours fait", a-t-il dit.

"Nous avons des intérêts à défendre, c'est autre chose, mais ce n'est pas la guerre", a-t-il dit.

"Il faut faire attention, parce que des fois, à force d’être excessif, on devient insignifiant ou on crée un certain nombre de troubles dans les esprits. Je ne crois pas que ce mot +guerre+ était approprié, je crois même qu’il faut le retirer", a-t-il conclu.

Partager cet article

Dans la même thématique

Peillon à Valls: « à force d’être excessif, on devient insignifiant »
3min

Politique

Budget : Amélie de Montchalin assume le dialogue avec le PS plutôt qu’avec le RN au nom des « valeurs gaullistes »

A 48 heures de la réunion de la commission mixte paritaire sur le projet de loi de finances, le ton est monté d’un cran entre le gouvernement et la droite sénatoriale qui refuse d’endosser la responsabilité d’un niveau de déficit, porté à 5,3 %. Aux questions d’actualité au gouvernement du Sénat, Amélie de Montchalin indique que le gouvernement a choisi « en conscience de travailler avec le Parti socialiste ».

Le

Peillon à Valls: « à force d’être excessif, on devient insignifiant »
3min

Politique

Dermatose des bovins : Sébastien Lecornu appelle au soutien des vétérinaires menacés

Lors des questions d’actualité au gouvernement du Sénat, le Premier ministre Sébastien Lecornu a longuement détaillé la stratégie de l’exécutif pour lutter contre la crise de la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a appelé au soutien des vétérinaires menacés, car en charge des « dépeuplements » des bovins affectés.

Le

Peillon à Valls: « à force d’être excessif, on devient insignifiant »
4min

Politique

Budget 2026 : « Les choses vont être difficiles », reconnaît Sébastien Lecornu, face à des sénateurs LR en colère

Le président du groupe LR au Sénat a fait part de la colère de ses troupes lors des questions au gouvernement, après que le ministre de l’Économie a pointé du doigt la responsabilité du Sénat dans la dégradation du projet de loi de finances. Le Premier ministre a indiqué que ses ministres faciliteraient les compromis, à deux jours de la commission mixte paritaire.

Le