Peillon détaille ses 16,5 milliards de dépenses supplémentaires
Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche, a programmé 16,5 milliards de dépenses supplémentaires sur le prochain...

Peillon détaille ses 16,5 milliards de dépenses supplémentaires

Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche, a programmé 16,5 milliards de dépenses supplémentaires sur le prochain...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Vincent Peillon, candidat à la primaire de la gauche, a programmé 16,5 milliards de dépenses supplémentaires sur le prochain quinquennat, dont 5 milliards pour l'enseignement supérieur à la recherche, a-t-il détaillé à l'AFP.

M. Peillon a bâti son modèle en se fondant sur des hypothèses de croissance à 1,7% et d'inflation à 0,8% entre 2018 et 2022, "en ligne avec les fourchettes indicatives des grands instituts", selon Valérie Rabault, rapporteure du budget à l'Assemblée nationale et chargée du projet économique du candidat.

Selon "l'objectif cible 2022" de dépenses élaboré par M. Peillon, l'accent serait mis sur "la bataille de l'intelligence" en injectant "5 milliards d'euros" dans l'enseignement supérieur et la recherche, soit un milliard par an.

"C'est la préparation de l'avenir", a justifié M. Peillon, qui compte notamment verser "100 millions d'euros" par an à l'Agence nationale pour la recherche (ANR), financer "4.000 recrutements" dans la recherche et "8.000 dans l'enseignement supérieur".

"Je ne chiffre pas encore l'enseignement secondaire", a précisé l'ancien ministre de l'Education en remarquant que "nous avons le lycée le plus cher d'Europe". "J'en discuterai avec les différents acteurs", a-t-il ajouté, précisant vouloir "mettre le paquet sur le primaire".

M. Peillon souhaite également injecter 3,5 milliards d'euros dans les "solidarités", dont 2 milliards pour le versement d'allocations familiales dès le premier enfant. Un milliard sera alloué à un "service public des maisons de retraite" comprenant la création de "50.000 places" sur le quinquennat.

"L'inclusion" des handicapés bénéficierait d'un coup de pouce de 200 millions d'euros, et 300 millions seraient consacrés à l'extension de la Garantie jeunes pour atteindre "200.000 bénéficiaires en 2020".

Le poste "justice et sécurité" obtiendrait 5 milliards d'euros supplémentaires, dont 3 milliards à la Défense avec l'objectif d'atteindre un budget équivalent à 2% du PIB "sur la décennie". Les moyens de la justice seraient renforcés à hauteur de 5% par an (1,8 milliard d'euros sur le quinquennat). 5.000 recrutements dans la police et gendarmerie ont été chiffrés à 200 millions d'euros.

Enfin, un "bouclier fiscal pour les personnes aux revenus les plus modestes", prévoyant le plafonnement de la taxe d'habitation, coûterait 3 milliards d'euros.

Partager cet article

Dans la même thématique

Peillon détaille ses 16,5 milliards de dépenses supplémentaires
3min

Politique

Santé mentale : « 25% des lycéennes ont déjà pensé à la mort », s’alarme la spécialiste Angèle Malâtre-Lansac

Décrété « Grande cause nationale » en 2025, les troubles de la santé mentale concernent 13 millions de français. Un enjeu de santé publique qui touche fortement la jeunesse. Si la question est au centre du débat public, les solutions tardent à être mises en place et le secteur de la psychiatrie manque de moyens. Cette semaine dans Et la Santé ça va ?, Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Céline Brulin et Angèle Malâtre-Lansac, déléguée générale de l’Alliance pour la Santé mentale pour en débattre.

Le

Peillon détaille ses 16,5 milliards de dépenses supplémentaires
4min

Politique

Armement : Kaja Kallas appelle la France à « augmenter les cadences de production »

C’est la voix de la diplomatie européenne. Au moment où le cessez le feu connait des ratés à Gaza, et où la guerre s’enlise en Ukraine, quelle place pour les Européens ? Comment peser sur les grands conflits en cours ? Guerre en Ukraine, cessez-le-feu à Gaza, ou encore traité de libre-échange avec les pays du Mercosur, la Haute représentante de l’Union européenne pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité Kaja Kallas défend son action et répond sans détour aux questions de Caroline de Camaret et d’Armen Georgian dans Ici l’Europe.

Le