Peillon (PS): « Il faudra rassembler toute la gauche »
Vincent Peillon, candidat à la primaire organisée par le PS, a plaidé lundi pour un rassemblement de "toute la gauche", "autour d...

Peillon (PS): « Il faudra rassembler toute la gauche »

Vincent Peillon, candidat à la primaire organisée par le PS, a plaidé lundi pour un rassemblement de "toute la gauche", "autour d...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Vincent Peillon, candidat à la primaire organisée par le PS, a plaidé lundi pour un rassemblement de "toute la gauche", "autour d'une ligne qui permet de gouverner", tout en reconnaissant "des différences de sensibilité" avec Jean-Luc Mélenchon.

"Je pense qu'il faudra rassembler toute la gauche, on l'a d'ailleurs toujours fait, après il faut le faire autour d'une ligne qui permet de gouverner", a déclaré M. Peillon sur France Inter.

"Et si je suis d'ailleurs candidat dans cette primaire, c'est à la fois pour rassembler les socialistes, qui ne pourront pas se rassembler si ce n'est pas moi qui fait ce rassemblement, et après continuer ce rassemblement de (Jean-Luc) Mélenchon à (Emmanuel) Macron, en passant par Yannick Jadot", a-t-il affirmé.

"On n'est pas obligé quand on fait de la politique de ne penser qu'à sa boutique. Il y a l'intérêt de la France", a-t-il souligné.

"Je pense que la gauche doit se rassembler", a martelé l'ancien ministre de l'Education, soulignant cependant "des différences de sensibilité ou d'appréciation" avec Jean-Luc Mélenchon. Ses positions "par rapport à Poutine", par exemple, "ou l'idée de taxer à 100% au-delà de 300.000 euros de revenus méritent qu'il y ait quand même un débat et qu'on ne s'aligne pas directement derrière Jean-Luc Mélenchon", a-t-il dit.

"Jamais la gauche ne gouverne quand elle commence à faire des excommunications", a encore souligné Vincent Peillon. "Et je le dis aussi pour Jean-Luc Mélenchon, parce que si à un moment il veut entrer dans un rassemblement, c'est-à-dire pas uniquement faire l'idiot utile de la campagne de la droite et de l'extrême droite, en faisant perdre la gauche, il faudra qu'il cesse de dire au parti auquel il a appartenu pendant plus de 20 ans qu'ils sont historiquement inutiles", a-t-il lancé.

Partager cet article

Dans la même thématique

Peillon (PS): « Il faudra rassembler toute la gauche »
4min

Politique

711 jours otage au Mali : « C’est l’histoire la plus extraordinaire et terrible de ma vie » raconte Olivier Dubois

C’est un journaliste pas comme les autres. Parti interviewer un lieutenant djihadiste à Gao au Mali en mars 2021, il n’en revient que près de deux ans plus tard, après avoir été capturé par des terroristes. Une expérience marquante qui a chamboulé sa vie. Sa passion du journalisme est-elle toujours intacte ? Comment tenir dans de telles conditions, mais surtout comment se reconstruire ? Olivier Dubois répond à ces questions dans l’émission Un monde, un regard de Rebecca Fitoussi.

Le

Peillon (PS): « Il faudra rassembler toute la gauche »
3min

Politique

Fin des moteurs thermiques en 2035 : « Si on n’a pas de période de transition, c’est du suicide économique » selon l’eurodéputé belge Benoît Cassart

D’ici à 2035, la vente des ventes de voitures thermiques neuves sera interdite. Un objectif remis en cause par la droite européenne et les défenseurs de l’automobile. Un enjeu majeur pour l’Union, où 8 véhicules neufs sur 10 roulent encore à moteur thermique. Voiture thermique stop ou encore on en débat dans l’émission Ici L’Europe présentée par Caroline de Camaret et Alexandre Poussart.

Le

MIGRANTS – CALAIS – CLASK DUNES
8min

Politique

Accord franco-britannique sur les migrants : « On va se renvoyer à la frontière les migrants dans un jeu de ping-pong », dénonce l’écologiste Guillaume Gontard

L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.

Le