Peillon: « un mois et demi » sur des thèmes qui n’ont pas de sens »
Vincent Peillon, candidat à la primaire organisée par le PS, a regretté mercredi qu'"on ait passé un mois et demi" de campagne ...

Peillon: « un mois et demi » sur des thèmes qui n’ont pas de sens »

Vincent Peillon, candidat à la primaire organisée par le PS, a regretté mercredi qu'"on ait passé un mois et demi" de campagne ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Vincent Peillon, candidat à la primaire organisée par le PS, a regretté mercredi qu'"on ait passé un mois et demi" de campagne "sur des thèmes qui n'ont pas de sens", citant le revenu universel proposé par Benoît Hamon.

"Ce qui m'inquiète, c'est qu'on ait passé un mois et demi de primaire sur des thèmes qui n'ont pas de sens", a déclaré M. Peillon sur Europe 1. "Premier thème, ça a été d'abord le revenu universel d'existence, ça ne veut strictement rien dire".

"Pourquoi préfère-t-on parler de ça que de mon service public des personnes âgées, que du reste à vivre fiscal, que de la proportionnelle, que du couple franco-allemand, que de la stratégie de finance publique ?", s'est-il emporté.

Sur la question du renforcement du couple franco-allemand, le candidat a jugé qu'"on voit bien l'agressivité que l'on subit et la nécessité où on va être de le faire, que ce soit pour les questions économiques, mais des questions aussi très lourdes qui sont des questions de défense et de sécurité".

"La France toute seule, elle va faire la transition énergétique ? Elle va faire la paix à Alep ? Plaisanterie", a-t-il tranché.

"Personnellement je suis favorable à ce qu'on ait le juste échange, c'est-à-dire que des normes sociales, environnementales dans les rapports commerciaux soient établies, donc on ne se désarme pas dans le commerce mondial", a également déclaré M. Peillon, proposant d'introduire "la norme fiscale" dans les traités internationaux.

Il a précisé qu'il proposerait, "avec d'autres parlementaires européens", "qu'on fasse entrer la question fiscale" dans la discussion qui va démarrer sur la sortie du Royaume Uni de l'UE.

Dans la même thématique

Peillon: « un mois et demi » sur des thèmes qui n’ont pas de sens »
3min

Politique

« Les politiques parlent des migrants comme si c’étaient tous des sauvages » s’insurge Louis Chedid

C’est un nom, une voix, des textes et des mélodies qui nous accompagnent depuis 50 ans. S’il chante l’amour, l’absence, et la mélancolie, parfois aux côtés de ses enfants, il reste d’abord un homme engagé contre les discours de haine. Auteur d' « Anne, ma sœur, Anne », ce descendant d’immigrés chrétiens libanais, réfugiés en Egypte, refuse que les populations immigrées soient caricaturées et instrumentalisées. Cette semaine, Louis Chedid est l’invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard.

Le

Peillon: « un mois et demi » sur des thèmes qui n’ont pas de sens »
3min

Politique

Un an après la dissolution : « Les Français ont le sentiment que la France fait la planche » selon le politologue Brice Teinturier

Un an après la dissolution voulue par Emmanuel Macron, le paysage politique français semble avoir évolué vers un blocage institutionnel. A l’Assemblée, l’absence de majorité empêche les textes d’être votés. Pire, des motions permettent d’enjamber l’examen à l’Assemblée pour que le débat soit tranché en commission mixte paritaire. Comment la dissolution a-t-elle modifié le fonctionnement des institutions ? C’est la question à laquelle répondent les invités de Rebecca Fitoussi et Jean-Pierre Gratien dans cette émission spéciale sur la dissolution, un an après.

Le

Peillon: « un mois et demi » sur des thèmes qui n’ont pas de sens »
4min

Politique

Un an après la dissolution, Gérard Larcher estime que « c'est la présidentielle qui redonnera le nouveau souffle dont nous avons besoin »

Invité de Public Sénat ce vendredi 6 juin, le président du Sénat est longuement revenu sur la situation du pays. À ses yeux, seule la prochaine présidentielle permettra de mettre fin au blocage politique lié à la dissolution. Evoquant également l’urgence budgétaire, il estime que « l’année blanche est une piste sérieuse ».

Le