Peine de mort: Marine Le Pen ne propose plus son  rétablissement

Peine de mort: Marine Le Pen ne propose plus son rétablissement

Marine Le Pen ne proposera plus dans son projet présidentiel 2017 le rétablissement de la peine de mort, y préférant la ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Marine Le Pen ne proposera plus dans son projet présidentiel 2017 le rétablissement de la peine de mort, y préférant la "perpétuité réelle", a annoncé mercredi la candidate FN qui s'est dite par le passé favorable "à titre personnel" à la peine capitale.

Alors qu'on lui demandait si elle maintenait comme en 2012 sa proposition d'un référendum où le choix serait donné entre peine de mort et perpétuité "réelle", Marine Le Pen a répondu lors de l'émission Questions d'Info (LCP-AFP-Le Monde-France Info): "J'intègre dans mon projet la perpétuité +réelle+, je m'engage auprès des Français à mettre en oeuvre la perpétuité réelle, mais je crée le référendum d'initiative populaire...".

Elle a ensuite confirmé à l'AFP qu'elle retirait la proposition du retour de la peine de mort, "quitte à ce que les Français la rétablissent via un référendum d'initiative populaire", un dispositif qu'elle propose et pour lequel 500.000 signatures sont nécessaires.

"Avec 500.000 signatures, les Français pourront se saisir de n'importe quel sujet, je vais élargir le champ d'action possible du référendum", a-t-elle promis. Le "seuil est très bas".

"Cette démocratie directe à laquelle je tiens est un des engagements pour rendre la parole au peuple", a souligné la candidate à la présidentielle.

Plus tard, Marine Le Pen s'est dite "totalement libre par rapport au projet du FN". Son projet présidentiel, dévoilé samedi et dimanche à Lyon lors d'"Assises présidentielles", ne sera "pas le projet du FN", selon elle.

Le FN a défendu depuis son abrogation, en 1981, le rétablissement de la peine de mort. La députée FN Marion Maréchal-Le Pen comme son collègue de l'Assemblée Gilbert Collard (apparenté FN) avaient exprimé à titre personnel leur opposition à ce rétablissement.

Au lendemain de l'attentat contre Charlie Hebdo, le 7 janvier 2015, Marine Le Pen avait redit son attachement à la peine de mort: "Je pense que la peine de mort doit exister dans notre arsenal juridique, à charge évidemment pour les jurés, pour les crimes les plus odieux, de pouvoir faire ce choix."

Dans la même thématique

Peine de mort: Marine Le Pen ne propose plus son  rétablissement
3min

Politique

Présidence des LR : « Bruno Retailleau est un bon candidat, il a aujourd’hui la légitimité devant les Français », estime Sophie Primas

Invitée de la matinale de Public Sénat, la porte-parole du gouvernement Sophie Primas se déclare en faveur de la candidature du ministre de l’Intérieur à la présidence du parti Les Républicains. Bruno Retailleau « veut porter une espérance pour la droite », et aujourd’hui au gouvernement, il en a « la légitimité », estime-t-elle.

Le

Paris: Seance questions au gouvernement Assemblee nationale
10min

Politique

Retailleau candidat à la présidence des LR : « Il a coupé l’herbe sous le pied de Laurent Wauquiez »

Le ministre de l’Intérieur est officiellement candidat à la présidence des LR. Il peut compter sur « une très large adhésion majoritaire du groupe LR », selon le sénateur Marc-Philippe Daubresse. Mais les soutiens de Laurent Wauquiez, comme le sénateur Laurent Duplomb, l’accusent de relancer une « dramatique guerre des chefs ». L’enjeu pour Bruno Retailleau est maintenant d’obtenir un congrès au plus vite, car « les sondages, ça va, ça vient »…

Le

Peine de mort: Marine Le Pen ne propose plus son  rétablissement
3min

Politique

Présidentielle 2027 : « Seul un candidat du bloc central pourra s’opposer à ce que les extrêmes gagnent », défend François Patriat

Alors que Bruno Retailleau vient de déclarer sa candidature à la présidence des Républicains, les regards se tournent vers 2027. « Toutes les ambitions sont légitimes », observe le président du groupe Renaissance au Sénat. Mais pour François Patriat, seule une candidature unie de la droite et des macronistes permettra de l’emporter.

Le