Peltier (LR) d’accord avec Darmanin pour dire qu’il y a « trop d’aides sociales »
Le député Guillaume Peltier, N.3 des Républicains (LR), a validé mercredi sur LCI "l'analyse" de Gérald Darmanin, qui a déploré l...

Peltier (LR) d’accord avec Darmanin pour dire qu’il y a « trop d’aides sociales »

Le député Guillaume Peltier, N.3 des Républicains (LR), a validé mercredi sur LCI "l'analyse" de Gérald Darmanin, qui a déploré l...
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Le député Guillaume Peltier, N.3 des Républicains (LR), a validé mercredi sur LCI "l'analyse" de Gérald Darmanin, qui a déploré l'existence de "trop d'aides sociales" en France, tout en l'enjoignant à "passer aux actes".

Pour l'élu du Loir-et-Cher, le ministre de l'Action et des Comptes publics "a raison dans son analyse. Je retrouve celui que j'ai bien connu aux Républicains", a-t-il déclaré au sujet de l'ancien membre de LR, exclu en octobre avant de rejoindre La République en Marche fin novembre.

Interrogé sur RTL, Gérald Darmanin avait distingué mardi matin les aides sociales "légitimes, pour les gens qui sont cassés par la vie", de celles attribuées "entre deux périodes d'inactivité", qui ne seraient d'après le ministre "pas incitatives pour sortir de cette période d'inactivité", et donc destinées à être refondues.

"Ce que nous proposons, c'est une aide sociale unique en France, pour une meilleure lisibilité, et un taux différencié entre le maximum d'aides sociales et le minimum du travail" a réagi M. Peltier.

"Je souhaite que les aides sociales en France ne puissent pas dépasser 75% des revenus du Smic", a développé le député, avant de juger que "quand vous avez un écart très ténu entre une aide sociale d'inactivité et la reprise du travail, beaucoup de Français ne franchissent pas le pas."

Le député de l'Ain Damien Abad, vice-président des Républicains, a précisé ensuite les préconisations du parti de droite.

"Nous devons inscrire dans le marbre les aides pour les personnes âgées, handicapées, compte tenu des difficultés économiques et sociales pour ces personnes. Pour les autres, nous pensons qu'il faut une allocation sociale unique", a expliqué M. Abad à L'Opinion.

"Est-ce que c'est juste qu'un travailleur payé au Smic, qui a des coûts connexes très importants, ait un reste à vivre équivalant (aux ressources) de celui qui vit des revenus d'assistance?", s'est interrogé le député.

"Le travail doit mieux rémunérer en France que l'assistance", a-t-il tranché.

Ces propos interviennent alors que le gouvernement entretient un certain flou sur ses intentions vis-à-vis des aides sociales, alimenté par les propos contradictoires au sein de l'exécutif.

L'exécutif, qui doit recevoir dans les prochaines semaines le très attendu rapport du Comité action publique 2022 (CAP22), listant les pistes d'économies possibles sur la sphère publique, s'est engagé à "faire des choix structurants" sur les aides sociales.

M. Abad a d'ores et déjà mis en garde le gouvernement: pour lui, "ce n'est pas aux Français de trinquer encore une fois, de subir des baisses de prestations ou d'aides sociales ici ou là."

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