Peltier (LR) renchérit sur la baisse des allocations chômage
Le vice-président de LR Guillaume Peltier a renchéri sur la baisse des allocations chômage envisagée par le gouvernement,...

Peltier (LR) renchérit sur la baisse des allocations chômage

Le vice-président de LR Guillaume Peltier a renchéri sur la baisse des allocations chômage envisagée par le gouvernement,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le vice-président de LR Guillaume Peltier a renchéri sur la baisse des allocations chômage envisagée par le gouvernement, réclamant "des allocations chômage maximum de 12 mois et dégressives au bout de 6 mois".

Interrogé sur BFMTV et RMC, il a aussi demandé une nette baisse du plafond maximum des allocations mais aussi "une hausse générale des salaires" grâce à une baisse des cotisations des entreprises. Il a approuvé le principe d'une bonus-malus pour les entreprises qui abusent des contrats courts.

Le député de Loir-et-Cher s'est dit prêt à voter la réforme de l'assurance-chômage qui pour lui "va dans le bon sens". "Si ce texte va dans le bonne direction, je le voterai, pas s'il s'agit de rustines", a-t-il dit, rappelant que LR a voté "41% des textes du gouvernement".

"Il faut voir comment s'articulera le débat parce que vous savez, le gouvernement est très fort pour annoncer et puis, in fine, on a une toute petite réforme", a mis en garde de son côté la secrétaire générale de LR Annie Genevard sur RFI.

"Ce que je vois c'est que, entre la réforme des niches fiscales et la réforme de l'assurance chômage, certaines branches professionnelles vont payer un lourd tribut, je pense en particulier au bâtiment et aux travaux publics", a-t-elle ajouté.

M. Peltier a critiqué la politique du gouvernement sur l’immigration, l'accusant d'avoir accordé l'an dernier "250.000 titres de séjour, un record". Et sur les 90.000 demandeurs d'asiles déboutés (sur 120.000) que 80.000 soient restés en France, faute d'avoir pu les renvoyer dans leur pays.

"Nous proposons que toutes les demandes d'asile soient étudiée à l'extérieur de l'UE, dans des centres créés par l'UE". Et pour mettre fin à "l'immigration sociale", il souhaite que "les aides sociales soient conditionnées à 2 années de travail et de résidence sur le sol français".

Il a également plaidé pour un "grand Plan Marshall" pour l'Afrique, financé par une taxe sur les transactions financières, en échange d'un contrôle de l'immigration.

Partager cet article

Dans la même thématique

Peltier (LR) renchérit sur la baisse des allocations chômage
4min

Politique

Budget : « Nous avons tout à fait matière à trouver le compromis », estime la ministre de l’Action et des Comptes publics

Adopté sans surprise par les sénateurs, le projet de loi de finances éveille malgré tout des crispations au sein de la Chambre haute, le chiffre du déficit avoisinant désormais les 5,3% du PIB, loin de la volonté de la majorité sénatoriale de le contenir à 4,7%. La pression s’accroit et se déporte désormais sur la commission mixte paritaire qui se tiendra les 19 et 20 décembre.

Le

Peltier (LR) renchérit sur la baisse des allocations chômage
2min

Politique

Déficit à 5,3 % : « Ce n’est pas la conséquence du vote du Sénat », assure Mathieu Darnaud

Le Sénat a adopté, sans surprise, le projet de loi de finances pour 2026 avec187 voix pour et 109 contre. Une trentaine de sénateurs LR et du groupe centriste se sont abstenus. Le vote est toutefois moins large que prévu, peut-être en raison du chiffrage du gouvernement d’un déficit public pour 2026 porté à 5,3 %, contre 4,7 % espéré dans la copie initiale. Le président du groupe LR du Sénat, Mathieu Darnaud rejette toute responsabilité et renvoie la balle aux députés.

Le

Peltier (LR) renchérit sur la baisse des allocations chômage
2min

Politique

Budget : pour le centriste Hervé Marseille, la commission mixte paritaire « ne sera pas facile »

Après son adoption au Sénat avec 187 voix pour, et 109 contre, le projet de loi de finances va pouvoir poursuivre son parcours législatif en commission mixte paritaire vendredi. Pendant deux jours, sept députés et sept sénateurs tenteront de parvenir à un texte de compromis, pour faire atterrir le budget avant le 31 décembre. La tâche s’annonce complexe, même pour les plus optimistes.

Le