Plusieurs centaines de personnes étaient rassemblées dimanche, au son des casseroles, place de la République à Paris, pour une contre-manifestation contre la "corruption", parallèlement au rassemblement de soutien au candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon au Trocadéro.
Des banderoles "Stop à la corruption" et "L'impunité, ça suffit" étaient déployées sur la statue au centre de la place.
Dans la foule, beaucoup ont ponctué les interventions des orateurs, parmi lesquels l'essayiste Raphaël Glucksman, en tapant sur des casseroles avec des cuillères en bois.
Le rassemblement était rythmé par des ovations pour les juges, et des huées pour François Fillon et Marine Le Pen, la candidate FN à la présidentielle. Ces deux prétendants à l'Elysée ont répliqué aux enquêtes qui les visent par de sévères charges contre la justice.
"Nous voulons des élus propres", a expliqué Christian, 71 ans, venu avec un balai et une pancarte. Il veut croire que cette fois "les citoyens ont fait passer le message".
Des manifestants contre la "corruption", parallèlement au rassemblement de soutien au candidat de la droite à la présidentielle, François Fillon au Trocadéro, le 5 mars 2017 à Paris
AFP
Un rassemblement "Stop Corruption des élu-e-s" était programmé avant l'annonce mercredi de celui organisé par l'équipe du candidat de la droite. Relayés sur les réseaux sociaux, des appels avaient été lancés ensuite pour dédier aussi cette manifestation au "respect du peuple, de la justice et de la presse".
La première édition de ce mouvement anti-corruption, qui se revendique "citoyen, pacifique, déclaré, non partisan, non récupéré par un parti ou une organisation, égalitaire et revendicatif", s'est tenue le 19 février. Il a ensuite été décidé de se réunir tous les dimanches à 15H00.
Sous pression intense de son camp, qui semble préparer sa sortie de la course à l’Élysée et son remplacement par Alain Juppé, François Fillon présidait en même temps, dimanche au Trocadéro, un "grand rassemblement" de dizaines de milliers de ses partisans aux allures de baroud d'honneur.
C’est l'un des Belges les plus connus de la scène humoristique francophone. Passé par France Inter, il officie désormais à RTL. Comment un humoriste est-il passé d’un public à l’autre ? Comment faire indifféremment rire un public de droite et de gauche ? Cette semaine, Alex Vizorek est l’invité de Rebecca Fitoussi dans l’émission Un monde, un regard.
« Un discours ferme et rassembleur ». Pour la députée centriste du groupe Renew, Fabienne Keller, les propos tenus par Ursula von der Leyen sont « absolument essentiels en ce moment historique où nous sommes en tension maximum avec Vladimir Poutine ». La présidente de l’exécutif européen a en effet annoncé une esquisse de nouvelles sanctions contre la Russie. Dans ce contexte, l’eurodéputée française estime que « la défense que l’on n’a pas voulue dans les années 50, s’impose à nous » désormais. « C’est un peu tard mais elle commence à réagir » Concernant le conflit israélo-palestinien, l’eurodéputé espagnol Javier Moreno Sanchez espère que qu’Ursula von der Leyen ira plus loin dans la condamnation des actes commis par l’Etat hébreu. « Ce que nous lui demandons, c’est qu’elle agisse avec la même fermeté dans les deux guerres qu’on a à nos portes ». A la surprise générale, la présidente de la Commission a annoncé vouloir suspendre une partie de l’accord d’association entre l’Union européenne et Israël, mais pour le social-démocrate, c’est l’ensemble de ce texte qui doit remis en cause. Mais pour l’eurodéputé espagnol, l’urgence est de ne pas revenir sur les grands textes des précédentes mandatures de la Commission. Qu’il s’agisse du pacte migratoire ou des mesures écologiques, « il ne faut pas qu’Ursula von der Leyen démonte les propositions qu’elle a faites (…) on ne savait pas que la droite traditionnelle pro-européenne allait jouer avec l’extrême droite ». « Ce n’est pas une Europe sociale, mais une Europe militariste » Le groupe des Conservateurs et réformistes est nettement plus critique vis-à-vis du grand oral de la présidente de la commission. L’élu roumain Gheorghe Piperea souhaite la démission de la commissaire allemande. En juillet, il faisait déjà partie de ceux qui avait voté une motion de censure à l’encontre de cette dernière. Pour cet eurodéputé conservateur l’Union européenne nourrirait le conflit ukrainien en multipliant ses aides, notamment militaires. Ce député a par ailleurs dénoncé l’accord commercial conclu « sur un terrain de golf en Ecosse » entre Ursula von der Leyen et Donald Trump, le qualifiant « d’échec ». Retrouver l’intégralité de l’émission en intégralité ici
« Je saisis par courrier le premier ministre pour qu’une action au sommet de l’Etat soit engagée dans les plus brefs délais auprès des instances européennes », annonce à publicsenat.fr le président de la délégation aux entreprises du Sénat, le sénateur LR Olivier Rietmann, alors qu’un salarié malade pendant ses vacances pourra reporter ses congés, selon une décision de la Cour de cassation.
Tout juste nommé à Matignon et entre deux mouvements sociaux, Sébastien Lecornu a entamé des consultations avec les syndicats. Mais la marge de manœuvre de ce proche du chef de l’Etat s’annonce plus que réduite.