Pénélope Fillon: Mme Robinson-Behre indique « n’avoir pas travaillé » avec elle
Jeanne Robinson-Behre, ancienne assistante parlementaire de Marc Joulaud, qui fut employeur de Penelope Fillon et suppléant de...

Pénélope Fillon: Mme Robinson-Behre indique « n’avoir pas travaillé » avec elle

Jeanne Robinson-Behre, ancienne assistante parlementaire de Marc Joulaud, qui fut employeur de Penelope Fillon et suppléant de...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Mis à jour le

Jeanne Robinson-Behre, ancienne assistante parlementaire de Marc Joulaud, qui fut employeur de Penelope Fillon et suppléant de François Fillon, a exprimé son "respect" pour elle, assurant "n'avoir pas travaillé avec elle", ce qui "ne veut pas dire qu'elle ne travaillait pas".

Interrogée par le quotidien Le Courrier de l'Ouest à paraître mercredi sur la personnalité de l'épouse du candidat des Républicains, Mme Robinson-Behre l'a décrite comme "quelqu’un d’effacé mais charmant" pour qui elle "a beaucoup de respect".

"Quelqu’un de très gentil, de très humain, très serviable", a ajouté celle qui est aujourd'hui adjointe au maire d'Angers. "Je la croisais à Sablé et à Paris. (...) Elle venait surtout quand il (François Fillon) n’était pas là".

"Directement", a-t-elle précisé, "je n’ai pas travaillé avec elle mais ça ne veut pas dire qu’elle ne travaillait pas. Je l’ai côtoyée (à) des réceptions, quand j’emmenais des groupes à Paris. Je la voyais mais, en même temps, vu mes fonctions, je n’avais pas à travailler avec elle non plus", a-t-elle expliqué.

"Dans les fonctions qui étaient les miennes, auprès de Marc Joulaud, on n’était pas en connexion. On ne faisait pas la même chose".

"Auprès de François Fillon, quand il n’était pas là, moi je produisais plutôt des courriers ou des choses comme ça. Et vu la manière dont les choses étaient organisées, je n’avais pas à la croiser", a-t-elle ajouté.

Mme Robinson-Behre avait été auditionnée le 1er février à Angers dans le cadre de l'enquête sur les soupçons d'emplois fictifs visant l'épouse du candidat.

Marc Joulaud, maire de Sablé-sur-Sarthe, avait remplacé en juillet 2002 François Fillon, alors nommé au gouvernement, à son siège de député. Il avait employé Penelope Fillon comme assistante parlementaire, en même temps qu'Igor Mitrofanoff et Jeanne Robinson-Behre.

"J’avais deux contrats, a précisé l'adjointe au maire d'Angers, un avec Marc Joulaud, l’autre avec Jean-Pierre Chauveau qui était sénateur de la Sarthe. Je travaillais pour ces deux élus-là, plus François Fillon. Parce que, de toute façon, le territoire c’est François Fillon. Et les demandes, elles arrivaient chez lui", précise-t-elle au quotidien.

En 2005, "François Fillon était encore président de la com com (communauté de communes, NDLR) de Sablé, il était là toutes les fins de semaine. Et puis, quand un député devient ministre, le suppléant passe député mais les gens continuent à s’adresser au ministre. Quand vous avez quelqu’un qui est très ancré comme ça, ça reste la référence", ajoute-t-elle.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pénélope Fillon: Mme Robinson-Behre indique « n’avoir pas travaillé » avec elle
3min

Politique

« Ce sont des centaines de milliers de patients qui sont aujourd’hui en train de mourir », alerte ce médecin généraliste installé en Haute-Vienne

En France, neuf millions de personnes vivent dans un désert médical. L’augmentation de ce chiffre ne cesse d’inquiéter les professionnels de santé qui appellent le personnel politique à agir au plus vite, car derrière les statistiques se cache un véritable enjeu sanitaire. Raccourcir les parcours de formation des médecins ? Aller aux devants des patients avec des bus médicalisés ? Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Corinne Imbert et le médecin généraliste Martial Jardel pour en débattre dans l’émission Et la Santé ça va ?.

Le

Pénélope Fillon: Mme Robinson-Behre indique « n’avoir pas travaillé » avec elle
2min

Politique

« On impose des rythmes de cadres à des enfants », constate Sylvain Chemin, membre de la Convention citoyenne sur les temps de l’enfant

Depuis septembre, près de 140 citoyens tirés au sort se réunissent plusieurs fois par mois au Conseil économique et social pour débattre des temps de l’enfant. Sylvain Chemin, responsable immobilier à Cherbourg-en-Cotentin et père d’une collégienne en classe de 6ème, a pris part aux travaux de cette nouvelle Convention. Son constat est clair et limpide, la réalité des collégiens et des lycéens est à rebours des mesures préconisées. Il témoigne au micro de Quentin Calmet dans l’émission Dialogue Citoyen.

Le

World News – October 14, 2025
10min

Politique

Suspension de la réforme des retraites : vers « un vote contre » des députés Renaissance, mais un soutien des sénateurs macronistes

La suspension de la réforme des retraites divise au sein de Renaissance. « Il y a deux écoles », entre ceux, plutôt issus de l’aile gauche, prêts à soutenir « le deal » entre Sébastien Lecornu et le PS, et les autres, notamment de l’aile droite, qui ne veulent pas se « dédire » et pour qui cette « concession énorme » reste au travers de la gorge…

Le

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement
5min

Politique

« Gérard Larcher n’était pas content » : crispation au Sénat sur le calendrier budgétaire proposé par le gouvernement

La définition des séances de travail sur le budget 2026 a froissé le président du Sénat, mardi, lors d’une réunion avec les présidents de commission et le gouvernement. Il estime que le Sénat ne peut pas prendre le relais des textes budgétaires dans de bonnes conditions. Une nouvelle conférence des présidents doit revenir sur la question la semaine prochaine.

Le