Les présidents des quatre groupes parlementaires de la droite et du centre ont lancé dans le Journal du Dimanche un appel à la Justice pour qu'elle respecte la séparation des pouvoirs et s'abstienne de prendre en "otage" l'élection présidentielle, en référence au Penelopegate.
"La séparation des pouvoirs a été malmenée dans la procédure qui vise François Fillon" pour des soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants, accusent dans une tribune commune Christian Jacob (groupe LR, Assemblée nationale), Bruno Retailleau (groupe LR, Sénat), Philippe Vigier (groupe UDI, Assemblée nationale) et François Zocchetto (groupe UC, Sénat).
Le chef de file des députés LR Christian Jacob à Paris, le 24 janvier 2017
AFP
"Avec une réactivité surprenante une procédure d’enquête a été engagée sur la base d’un délit qui n’existe pas pour un parlementaire, et de surcroît avec l’objectif de contrôler dans le détail l’activité d’un député et de ses collaborateurs" accusent-ils, estimant que "en écartant le principe de séparation des pouvoirs, l’élection présidentielle a été prise en otage", et évoquant un "risque de priver les électeurs du droit fondamental à exercer leur choix souverain si près de l’élection présidentielle".
"Ceux qui ont en charge d’appliquer la loi doivent la respecter", demandent encore ces parlementaires. "Notre justice ne doit pas s’aventurer sur le terrain de la politique et des médias", soulignent les élus, accusant en outre les responsables de l'enquête sur le candidat de la droite à la présidentielle de manquer à leurs obligations de discrétion: "une faute a été commise par ceux qui se sont exonérés du secret de l’enquête et qui ont préféré le bruit médiatique au droit", font-ils valoir.
L’accord sur les migrants annoncés par Emmanuel Macron et le premier ministre britannique Keir Starmer est accueilli froidement au Sénat, à droite, comme à gauche. Du côté de Calais, « la situation est lourde à supporter », rappelle le sénateur LR du Pas-de-Calais, Jean-François Rapin.
Organisé conjointement avec l’Assemblée nationale, le Sénat accueille du 9 au 13 juillet, la 50ème session de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). A cette occasion, plus de 60 pays francophones sont représentés et 30 présidents de parlement étrangers participent à des travaux dans les deux chambres du Parlement français.
Face à l’enlisement des débats sur la proposition de loi de réforme de l’audiovisuel public au Sénat, la ministre de la Culture active l’article 44.3 de la Constitution. Utilisé pendant la réforme des retraites de 2023, cette disposition permet au Sénat de se prononcer par un vote unique sur l’ensemble du texte, avec les amendements retenus par le gouvernement.
Dans un monde qui fait face à un moment de bascule, face aux menaces militaires multiples, le chef de l’Etat prononcera un discours centré sur « le besoin d’un effort de défense » supplémentaire. Le Président veut aussi permettre à la jeunesse de « servir la défense nationale ».