Les présidents des quatre groupes parlementaires de la droite et du centre ont lancé dans le Journal du Dimanche un appel à la Justice pour qu'elle respecte la séparation des pouvoirs et s'abstienne de prendre en "otage" l'élection présidentielle, en référence au Penelopegate.
"La séparation des pouvoirs a été malmenée dans la procédure qui vise François Fillon" pour des soupçons d'emplois fictifs de son épouse et de deux de ses enfants, accusent dans une tribune commune Christian Jacob (groupe LR, Assemblée nationale), Bruno Retailleau (groupe LR, Sénat), Philippe Vigier (groupe UDI, Assemblée nationale) et François Zocchetto (groupe UC, Sénat).
Le chef de file des députés LR Christian Jacob à Paris, le 24 janvier 2017
AFP
"Avec une réactivité surprenante une procédure d’enquête a été engagée sur la base d’un délit qui n’existe pas pour un parlementaire, et de surcroît avec l’objectif de contrôler dans le détail l’activité d’un député et de ses collaborateurs" accusent-ils, estimant que "en écartant le principe de séparation des pouvoirs, l’élection présidentielle a été prise en otage", et évoquant un "risque de priver les électeurs du droit fondamental à exercer leur choix souverain si près de l’élection présidentielle".
"Ceux qui ont en charge d’appliquer la loi doivent la respecter", demandent encore ces parlementaires. "Notre justice ne doit pas s’aventurer sur le terrain de la politique et des médias", soulignent les élus, accusant en outre les responsables de l'enquête sur le candidat de la droite à la présidentielle de manquer à leurs obligations de discrétion: "une faute a été commise par ceux qui se sont exonérés du secret de l’enquête et qui ont préféré le bruit médiatique au droit", font-ils valoir.
Invité de la matinale de Public Sénat, le vice-Président du Rassemblement national et député du Nord Sébastien Chenu a réagi à l’échec d’une nouvelle motion de censure déposée par les Insoumis contre François Bayrou, lundi 10 février. Pour le parlementaire, faire tomber le gouvernement n’a pas d’intérêt tant qu’Emmanuel Macron ne peut pas dissoudre à nouveau l’Assemblée nationale.
En clôture de la première journée du sommet sur l’intelligence artificielle, le président de la République a affirmé que la France était « de retour dans la course » à l’innovation. Energie décarbonée, formations d’excellence… Emmanuel Macron appelle les investisseurs à privilégier la France, face aux Etats-Unis.
Les sénateurs des différents partis du bloc central estiment nécessaire d’engager une réflexion sur la possibilité d’une candidature commune pour la prochaine présidentielle, afin de limiter le risque d’éparpillement. En revanche, le principe d’une primaire qui irait de Renaissance aux LR, telle qu’évoquée par Gérald Darmanin ce week-end, rebute de nombreux élus, échaudés par ce mécanisme et ses précédents.
Invitée de la matinale de Public Sénat, la députée Ensemble pour la République et ancienne porte-parole du gouvernement Barnier, Maud Bregeon appelle, comme Gérald Darmanin, à une « candidature unique de la droite et du centre » lors de la prochaine élection présidentielle, pour faire face à un Rassemblement national « de plus en plus puissant et de plus en plus structuré ».
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Géricault et Mécène, héros de roman, sous la plume de Patrick Grainville et Pascale Roze
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