Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche
Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche,...

Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche

Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche, soulignant également qu'il n'aimait pas ce mot qui renvoyait à une notion "doloriste" du travail.

"Oui, je suis favorable à la philosophie du compte pénibilité, je prends acte du fait qu'il y a plusieurs critères qui ne sont pas applicables en l'état (...) et donc je suis favorable pour qu'on puisse le suspendre", a dit le candidat d'En marche!, lors d'un événement organisé par la CFDT autour du travail.

"Je veux une vraie concertation et une vraie négociation par branche pour le mettre en œuvre de manière adaptée par branche", a-t-il ajouté.

Il a également dit vouloir intégrer ce critère dans son système de retraite universel.

"Si je pensais qu'il n'y a pas de pénibilité au travail, je proposerais de le supprimer", a-t-il ajouté.

M. Macron a également dit qu'il "n'aime pas le mot pénibilité": "Je pense qu'il faut qu'on trouve un mot qui est plus adapté et qui soit moins négatif." Pour lui, ce vocable renvoie à une idée "doloriste dans le rapport au travail qui n'est pas bon".

Le compte personnel de prévention de la pénibilité permet aux salariés du privé exposés à au moins un facteur de pénibilité, parmi dix prévus par la loi, de cumuler des points afin de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel.

Le patronat est opposé au compte pénibilité, dénonçant sa complexité.

Partager cet article

Dans la même thématique

Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche
5min

Politique

Mercosur : le Sénat appelle l'exécutif à saisir la Cour de justice de l’Union européenne

Alors que le traité de libre échange pourrait être ratifié samedi par la présidente de la Commission européenne, la France a réaffirmé ce week-end son rejet du texte en l’état. Après l’Assemblée nationale fin novembre, c’est au tour du Sénat de se prononcer à l’unanimité sur une proposition de résolution visant à demander au gouvernement de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour vérifier la conformité de l’accord.

Le

French President Emmanuel Macron Meets Readers in Marseille to Discuss Democracy and Social Media
5min

Politique

Narcotrafic et plan « Marseille en grand » : ce qu’il faut retenir de la visite d’Emmanuel Macron dans la cité phocéenne

Nouvelle visite du chef de l’Etat dans sa ville de cœur. Après s’être rendu ce matin sur la tombe de Mehdi Kessaci, assassiné par des narcotrafiquants, Emmanuel Macron a annoncé une salve de mesures pour lutter contre le narcotrafic qui gangrène Marseille. Entre une rencontre avec les lecteurs de la Provence, l’inauguration d’un commissariat et la visite du chantier de la gare, Emmanuel Macron a aussi défendu le bilan de son plan « Marseille en grand ».

Le

Déclaration de politique générale et avenir de la Nouvelle Calédonie en séance au Sénat ce 15 octobre
2min

Politique

Budget : qui sont les sénateurs qui participeront à la commission mixte paritaire ?

Outre le président PS et rapporteur général LR de la commission des finances, Claude Raynal et Jean-François Husson, seront présents en CMP les sénateurs LR Christine Lavarde et Stéphane Sautarel, qui suit les collectivités, ainsi que le centriste Michel Canévet et le sénateur Horizons Emmanuel Capus, qui ont défendu plus d’économies durant les débats. Pour le PS, on retrouve le chef de file du groupe, Thierry Cozic.

Le