Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche
Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche,...

Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche

Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Emmanuel Macron a redit jeudi sa volonté de "suspendre" le compte pénibilité, qui doit, selon lui, être "adapté" par branche, soulignant également qu'il n'aimait pas ce mot qui renvoyait à une notion "doloriste" du travail.

"Oui, je suis favorable à la philosophie du compte pénibilité, je prends acte du fait qu'il y a plusieurs critères qui ne sont pas applicables en l'état (...) et donc je suis favorable pour qu'on puisse le suspendre", a dit le candidat d'En marche!, lors d'un événement organisé par la CFDT autour du travail.

"Je veux une vraie concertation et une vraie négociation par branche pour le mettre en œuvre de manière adaptée par branche", a-t-il ajouté.

Il a également dit vouloir intégrer ce critère dans son système de retraite universel.

"Si je pensais qu'il n'y a pas de pénibilité au travail, je proposerais de le supprimer", a-t-il ajouté.

M. Macron a également dit qu'il "n'aime pas le mot pénibilité": "Je pense qu'il faut qu'on trouve un mot qui est plus adapté et qui soit moins négatif." Pour lui, ce vocable renvoie à une idée "doloriste dans le rapport au travail qui n'est pas bon".

Le compte personnel de prévention de la pénibilité permet aux salariés du privé exposés à au moins un facteur de pénibilité, parmi dix prévus par la loi, de cumuler des points afin de partir plus tôt à la retraite, se former ou travailler à temps partiel.

Le patronat est opposé au compte pénibilité, dénonçant sa complexité.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Accord du Mercosur : aubaine ou menace ?

Le 18 décembre, lors du Conseil européen à Bruxelles, les 27 devraient donner leur feu vert à l’accord commercial avec les pays du Mercosur. Prise en étau entre les droits de douanes américains et la Chine, l’Union européenne cherche de nouveaux débouchés pour son industrie et son agriculture. Mais certains pays, comme la France, craignent un dumping sur les prix et les normes environnementales. Alors l’accord avec le Mercosur est-il un bon deal pour l’UE ? « Ici l’Europe » ouvre le débat, avec les eurodéputés Saskia Bricmont (Les Verts/ALE, Belgique) et Charles Goerens (Renew, Luxembourg).

Le

Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche
4min

Politique

« Il faut qu’autour des écoles, on n’ait pas de MacDo et de kebabs », déclare la sénatrice des Bouches-du-Rhône Brigitte Devésa

Le surpoids semble être la nouvelle épidémie du XXIè siècle. En France, près de la moitié de la population est concernée, constituant un véritable enjeu de santé publique. De quoi alerter le législateur qui entend renforcer les mesures de prévention et d’accompagnement sur le sujet. Axel De Tarlé reçoit la sénatrice Brigitte Devésa et le nutritionniste créateur du nutri-score Serge Hercberg pour en débattre dans l’émission Et la santé ça va ?.

Le

Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche
5min

Politique

Budget de l’agriculture : le Sénat adopte des crédits en baisse, la gauche dénonce les coupes dans la transition écologique

Dans la nuit de vendredi à samedi, le Sénat a adopté les crédits de la mission agriculture du budget 2026. En prenant en compte les crédits européens, les dépenses fiscales et sociales, l’enveloppe allouée à l’agriculture s’élève à 25 milliards. Toutefois les crédits sont en baisse par rapport au dernier exercice effectivement exécuté en 2024. A gauche, les sénateurs ont dénoncé les fortes coupes dans la transition écologique.

Le

Pénibilité: Macron favorable à une mise en place par branche
2min

Politique

Dermatose des bovins : « Nous ne laisserons aucun éleveur seul », promet Annie Genevard

Alors que le Sénat examine les crédits de la mission agriculture du budget 2026, la ministre, Annie Genevard a assuré que l’Etat serait aux côtés des éleveurs de bovins touchés par la dermatose nodulaire contagieuse (DNC) et a réaffirmé la politique d’abattage de toutes les bêtes des foyers affectés et d’une vaccination élargie.

Le