Permanences dégradées: 20 députés bretons appellent à ne pas s’habituer à « l’intolérable »
"Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable", s'alarment 20 députés bretons de la majorité dans une tribune publiée...

Permanences dégradées: 20 députés bretons appellent à ne pas s’habituer à « l’intolérable »

"Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable", s'alarment 20 députés bretons de la majorité dans une tribune publiée...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

"Nous sommes en train de nous habituer à l’intolérable", s'alarment 20 députés bretons de la majorité dans une tribune publiée mardi sur le site de franceinfo, après une nouvelle série de dégradations de permanences de parlementaires de la majorité présidentielle.

"On voit nos permanences murées, cassées, les députés dénoncés sur tel ou tel réseau social parce qu’ils auraient mal voté, certains ont eu leur domicile visité et même incendié", rappelent les signataires de la tribune, dont le député LREM Florian Bachelier, premier questeur de l'Assemblée nationale.

"Et certains, qui croient que les réseaux sociaux permettent toute veulerie, lâcheté, insulte, s’en félicitent même. Cet ensauvagement des mots et du monde ne peut produire que le pire et pourtant certains soufflent sur ces braises", accusent-ils.

"Nous ne laisserons pas se développer la haine sur internet et dans la société (...). Il ne sera jamais toléré que la violence et la destruction se substituent au dialogue et à la démocratie", avertissent les 20 députés LREM, comme Sandrine Le Feur, Hervé Berville et Gaël Le Bohec, ou Modem, comme Erwan Balanant et Jimmy Pahun.

"Plutôt que de détruire les institutions, il nous faut tous être capable de définir celles dont nous avons besoin", soulignent encore les signataires.

La classe politique a condamné lundi les attaques contre des permanences de députés LREM, parfois emmurées ou taguées après la ratification du Ceta, voire saccagées comme à Perpignan en marge d'une manifestation de "gilets jaunes".

Face à ces violences, le ministère de l'Intérieur a demandé une vigilance particulière ce week-end pour les domiciles et permanences.

Une dizaine de permanences ont été prises pour cible, dont celles de Rémy Rebeyrotte (Saône-et-Loire) dès le lendemain du scrutin avec du fumier, de Jean-Baptiste Moreau à Guéret (Creuse) ou encore Barbara Bessot-Ballot à Vesoul (Haute-Saône).

Partager cet article

Dans la même thématique

Permanences dégradées: 20 députés bretons appellent à ne pas s’habituer à « l’intolérable »
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le