Perquisitions à la France insoumise : « C’est un procès politique » estime Jean-Luc Mélenchon
Lors de sa conférence de presse, le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, s’est déclaré victime d’un « procès politique ».

Perquisitions à la France insoumise : « C’est un procès politique » estime Jean-Luc Mélenchon

Lors de sa conférence de presse, le président du groupe La France insoumise à l’Assemblée nationale, Jean-Luc Mélenchon, s’est déclaré victime d’un « procès politique ».
Public Sénat

Par Public Sénat (images Samia Dechir)

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Une semaine avant sa comparution avec cinq autres membres de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a donné une conférence de presse. Poursuivi pour « rébellion, provocation et actes d'intimidation envers l'autorité judiciaire », le patron de la France insoumise s’est défendu en revenant en partie, sur la perquisition dans les locaux de La France insoumise, en octobre 2018. « Il y a la volonté d’organiser un spectacle contre nous, pour nous dénigrer, nous salir et nous rabaisser, de manière à ce qu’on puisse nous condamner tranquillement » explique-t-il. « Tout ça n’est pas de la police, tout ça n’est pas de la justice. »

Le chef de file de LFI s’est dit victime d’un procès politique : « Nous sommes poursuivis pour des raisons politiques. Il s’agit d’essayer de nous détruire (…) C’est un procès politique ».

Et d’ajouter : « Moi, je risque dix ans de prison paraît-il. Et pourquoi ? Pour avoir fait preuve de rébellion (…) Je suis un rebelle depuis toute ma vie. C’est marqué dessus : insoumis (…) La procédure est exceptionnelle. Je suis le seul à être traité ainsi, ainsi que mes amis, dans ces conditions (…) Madame Belloubet est personnellement impliquée dans cette histoire. »

« Je n’ai pas peur ! Ni des campagnes de presse, ni des policiers, ni des magistrats. Vous pouvez me mettre en prison, vous pouvez me rendre inéligible, je n’ai pas peur. »

Partager cet article

Dans la même thématique

juppé Ok
9min

Politique

Présidentielle : de 1995 à 2022, que donnaient les sondages plus d’un an avant l’élection ?

Edouard Balladur élu en 1995, DSK en 2012, Alain Juppé en 2017… Et Jordan Bardella en 2027 ? Voici les résultats des élections présidentielles, si l’on était dans un monde parallèle. Celui des sondages, à 18 mois environ du scrutin. Car si les sondages peuvent donner la tendance du moment, ils ne sont pas des prédictions, l’histoire nous l’a monté. Mais parfois, ils ont aussi vu juste, très en amont…

Le

Paris: Questions au gouvernement Senat
4min

Politique

Budget 2026 : quel calendrier pour la reprise des débats ?

Après l’adoption de la loi spéciale pour assurer la continuité de l’Etat, le gouvernement devra reprendre les débats au Parlement, début janvier, pour espérer faire adopter un budget pour l’année 2026. Une opération délicate dans un paysage politique fragmenté et avec un calendrier contraint.

Le