Perturbateurs endocriniens: « Hulot n’a pas reculé », selon Rugy
Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, ex-écologiste réformiste rallié à REM, a assuré dimanche que "Nicolas...

Perturbateurs endocriniens: « Hulot n’a pas reculé », selon Rugy

Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, ex-écologiste réformiste rallié à REM, a assuré dimanche que "Nicolas...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le président de l'Assemblée nationale, François de Rugy, ex-écologiste réformiste rallié à REM, a assuré dimanche que "Nicolas Hulot n'a pas reculé" sur les perturbateurs endocriniens, défendant un "compromis" de la France au niveau européen.

Comme on lui demandait s'il regrettait que Nicolas Hulot ait dû reculer sur les perturbateurs endocriniens, M. de Rugy a répondu lors du Grand Jury RTL/Le Figaro/LCI : "Nicolas Hulot n'a pas reculé. Nicolas Hulot, avec le gouvernement français, a passé un compromis au niveau européen, où des États ne veulent rien faire sur les perturbateurs endocriniens".

"Lui a obtenu pour les perturbateurs endocriniens (...) que les produits sur lesquels il y a des doutes puissent être interdits, y compris par un État comme la France même si d'autres ne le font pas", a plaidé le député de Loire-Atlantique.

Au-delà, il a salué l'action du ministre de l’Écologie, jugeant que cette figure de la société civile "s'exprime de façon claire, forte et donne un poids à la préoccupation écologique auprès de ce gouvernement et du président", loin des "procès d'intention sur le fait que l'écologie n'aurait aucune place".

L'ancien membre d'Europe Écologie-Les Verts a salué l'"ambition" du plan Hulot, comme sur la fiscalité du carburant et le "virage" pour l'automobile, même si "tout ne se fait pas en un jour" dans cette industrie vu les changements de technologies et les coûts.

M. de Rugy a garanti qu'il y aurait à l'Assemblée "des députés qui, sur les enjeux écologiques feront des propositions, et beaucoup de nouveaux et nouvelles", car "ce n'est pas parce qu'ils n'ont plus l'étiquette d'un parti vert qu'ils ne se préoccupent plus d'écologie".

Interrogé sur une phrase controversée d'Emmanuel Macron samedi visant Donald Trump, selon laquelle "on ne peut pas prétendre lutter efficacement contre le terrorisme si on n'a pas une action résolue contre le réchauffement climatique", M. de Rugy a déclaré en avoir "un peu marre aussi qu'on fasse des réductions ou des surinterprétations".

"Il a dit une chose qui est vraie, c'est qu' il y a des régions du monde qui sont déstabilisées (...) par les effets concrets du dérèglement climatique (...) ça peut parfois amener à des réactions de radicalisation, etc. C'est une des causes, bien sûr pas la seule, les questions identitaires et les questions de radicalisation religieuse sont centrales évidemment si on parle du terrorisme ou du djihadisme islamiste", a-t-il ajouté.

Partager cet article

Dans la même thématique

Perturbateurs endocriniens: « Hulot n’a pas reculé », selon Rugy
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Perturbateurs endocriniens: « Hulot n’a pas reculé », selon Rugy
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le