Des élus et militants associatifs ont appelé mardi les maires de France à multiplier les arrêtés anti-pesticides et à "submerger" la consultation en ligne lancée par le gouvernement sur les distances d'épandage.
"Il faut submerger les tribunaux administratifs", en prenant de tels arrêtés, contre lesquels les préfets ont déposé des recours, a lancé Christian Métairie, maire EELV d'Arcueil, qui a récemment pris un tel arrêté dans sa commune du Val-de-Marne, lors d'une conférence de presse en présence de Daniel Cueff, premier maire à avoir pris un arrêté interdisant l'utilisation de produits phyto-pharmaceutiques à moins de 150 mètres d'habitations. L'arrêté a été suspendu par la justice administrative.
Brigitte Raynaud, maire de Revest des Brousses, petite commune des Alpes-de-Haute-Provence, qui a également pris un tel arrêté, a appelé à "prendre un virage et le prendre tous ensemble" en multipliant de telles mesures. "Nous menons une cause juste, notre arrêté n'est pas illégal, nous appliquons le principe de précaution".
L'eurodéputée sortante Michèle Rivasi à Villeurbanne le 10 avril 2019
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Clothilde Ollier, maire de Murles, commune de 320 habitants proche de Montpellier, qui a pris une décision similaire, a souhaité voir se développer "un vrai mouvement de fond", appelant les habitants à interpeller leurs élus locaux pour qu'ils prennent eux aussi des arrêtés anti-pesticides.
L'eurodéputée écologiste Michèle Rivasi a souhaité voir se former "un véritable phénomène politique pour protéger la population, estimant que le décret mis en consultation par le gouvernement sur les distances minimales (5 à 10 mètres) à respecter entre habitations et zones d'épandage de pesticides "ne répond absolument pas aux enjeux". Elle a dénoncé "les lobbies très forts de l'industrie et de la FNSEA" qui ont selon elle pesé.
Delphine Batho, ancienne ministre de l'Environnement et députée Génération Ecologie, a elle aussi souhaité "que les arrêtés se multiplient".
Selon les organisateurs, un total de 52 communes en France ont pris des arrêtés anti-pesticides et le Conseil départemental du Val-de-Marne a annoncé mardi avoir pris un arrêté pour bannir l'usage de produits phytopharmaceutiques contenant du glyphosate dans le département.
Les ventes de pesticides en Europe
AFP
Alors que le projet de décret gouvernemental fait l'objet d'une consultation en ligne de trois semaines ouverte à tous, Julien Bayou, porte-parole de EELV a appelé à "submerger la consultation en ligne" de commentaires réclamant un durcissement des mesures prévues. Il a annoncé la mise en ligne d'un "outil d'aide pour faciliter et multiplier les argumentaires" (consultationpesticides.fr).
"Il faut saturer le site en demandant des mesures plus fortes", a abondé Nadine Lauverjat de l'ONG Générations Futures, qui a également mis sur son site des propositions de modifications pour durcir le texte.
La présidente du groupe RN de l’Assemblée nationale, Marine le Pen et le président du parti, Jordan Bardella ont entamé le cycle de consultations à Matignon sur le scrutin proportionnel aux législatives. A la sortie, Marine le Pen a indiqué que le Premier ministre penchait pour un retour du mode de scrutin de 1986, « c’est-à-dire la proportionnelle intégrale par département ».
En avançant l’idée d’une « contribution modeste » pour recréer le lien entre communes et citoyens, le ministre François Rebsamen a relancé ce débat sensible de la fiscalité locale. Au Sénat, tous les sénateurs dénoncent la suppression de la taxe d’habitation par Emmanuel Macron. A la place, le sénateur Bernard Delcros, président de la délégation aux collectivités, soutient l’idée d’une « contribution » qui serait « différentiée, en fonction des revenus des habitants », via « une remise à plat » des impôts locaux.
Selon Valeurs Actuelles, l’animateur star, Cyril Hanouna songe à se présenter à la prochaine élection présidentielle. La réalité peut-elle dépasser la fiction ? Interview du communicant, Philippe Moreau-Chevrolet co-auteur de la bande dessinée « Le Président » (ed Les Arènes 2020) dans laquelle il avait imaginé la candidature de Cyril Hanouna à la Présidentielle de 2022.
La sénatrice socialiste, Corinne Narassiguin présentait, ce mardi, sa proposition de loi visant à encadrer et réduire le nombre de contrôles d’identité. L’objectif est de mettre fin aux contrôles « au faciès ». Un premier pas, selon elle, pour retrouver des rapports apaisés entre la police et la population dans certains quartiers.