Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition
L’ancien ministre de l’Agriculture sous François Hollande a répliqué à Didier Guillaume, qui déclarait la veille que « le gouvernement n’a jamais fait autant » sur la question de la réduction des produits phytosanitaires.

Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition

L’ancien ministre de l’Agriculture sous François Hollande a répliqué à Didier Guillaume, qui déclarait la veille que « le gouvernement n’a jamais fait autant » sur la question de la réduction des produits phytosanitaires.
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

« Le gouvernement n’a jamais fait autant » sur la réduction de la dépendance aux produits phytosanitaires. La phrase lâchée par le ministre de l’Agriculture Didier Guillaume, le 17 septembre, sur notre antenne, fait sourire Stéphane Le Foll, le socialiste qui a occupé les mêmes responsabilités sous Français Hollande.

Le maire du Mans reproche à la majorité actuelle d’avoir fait disparaître un mécanisme incitatif qu’il avait introduit : les certificats d'économie de produits phytosanitaires (CEPP). Les vendeurs de produits phytosanitaires devaient s'engager à baisser de 20 % leurs ventes en proposant des alternatives en 5 ans. Sous peine de se voir infliger des amendes de 5 euros par doses vendues, en cas de non-respect de ce principe. « La nouvelle majorité a mis la sanction à zéro », s’insurge Stéphane Le Foll, citant les nouvelles dispositions de la loi Agriculture et alimentation (Egalim).

« Quand j’entends Didier Guillaume dire "on fait tout", et qu’on a supprimé ce mécanisme… S'il y a une victoire des lobbys, elle est là », dénonce-t-il. « Ce mécanisme était tellement intéressant que l’Europe a commencé à regarder si à l’échelle européenne il n’aurait pas pu être mis en place. »

Partager cet article

Dans la même thématique

Pesticides : Le Foll dénonce une « victoire des lobbys » après la disparition d’un dispositif de transition
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le

Documentaire Churchill chef de guerre de Peter Bardelhe
3min

Politique

Et si Winston Churchill était le grand perdant de la victoire des alliés en 1945 ?

L’Histoire a retenu de Winston Churchill un héros triomphant au balcon de Buckingham Palace après la capitulation des nazis. Mais proclamer le signe de la victoire avec la main ne suffit pas, encore faut-il en récupérer les bénéfices. A l’issue de la Seconde Guerre mondiale, la Grande-Bretagne a vu son influence dégringoler. Malgré les efforts du Vieux lion, les deux superpuissances, américaine et soviétique, ont imposé un agenda politique au détriment des intérêts britanniques. Le réalisateur Peter Bardelhe a fait le pari d’expliquer cette partie de poker diplomatique entre les vainqueurs de 1945 dans un documentaire Churchill, chef de guerre diffusé sur Public Sénat.

Le

Paris: Gerard Larcher elu President du Senat
3min

Politique

Échec de la CMP sur le budget : Gérard Larcher dénonce le « manque de considération » de Sébastien Lecornu à l’égard du Sénat

Le gouvernement et la majorité sénatoriale se renvoient la responsabilité de l’échec de la commission mixte paritaire (CMP) sur le projet de loi de finances 2026. Gérard Larcher répond à Sébastien Lecornu en défendant la position du Sénat pendant l’examen du budget et en dénonçant « le manque de considération » et « les mots excessifs » du Premier ministre.

Le