« Petites lignes » SNCF : « On ne peut pas continuer comme ça » estime Karoutchi

« Petites lignes » SNCF : « On ne peut pas continuer comme ça » estime Karoutchi

Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, souhaite que l’on agisse au « cas par cas », s’agissant des petites lignes SNCF, non rentables.  
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Après la remise du rapport Spinetta, qui préconise une forte transformation de la SNCF, le gouvernement a reçu, lundi, la direction et les syndicats de l’entreprise.

Une des propositions très discutée de ce rapport, est celle qui recommande de fermer les lignes non rentables. Un sujet sensible chez beaucoup de sénateurs, défenseurs des territoires, qui se sont émus de cette possibilité, quelle que soit leur étiquette politique.  

Roger Karoutchi, sénateur (LR) des Hauts-de-Seine, ne se situe pas vraiment dans cette veine : « Tout ne peut pas être bénéficiaire. Il peut y avoir des lignes extrêmement utiles, même si elles ne le sont pas (…) Il faut faire du cas par cas. Maintenant ce qui est vrai, c’est que certaines lignes totalement déficitaires, n’ayant pratiquement plus, ou très peu de voyageurs, peuvent être remplacées probablement par des lignes de car. »

Et il ajoute : « Est-ce qu’un train vide qui circule, qui bloque, qui nécessite des gares, qui nécessite du personnel, ça n’est pas au final, beaucoup plus ravageur, qu’un service de cars bien fait ? (…) Je crois que c’est Elisabeth Borne [la ministre des transports – NDLR]  qui disait que dans certains cas, même un service taxi suffirait. Parce que certaines rames sont avec quatre, cinq voyageurs. Donc il faut trouver des solutions. Je ne dis pas qu’il faut tout fermer, mais en tout cas, on ne peut pas continuer comme ça. »

Dans la même thématique

FRA – FRANCOIS BAYROU – PALAIS ELYSEE
7min

Politique

Dans le camp présidentiel, François Bayrou n’aura pas que des amis

Après la nomination de François Bayrou à Matignon, tout le monde, au sein du bloc central, salue la décision d’Emmanuel Macron. Mais hors micro, on comprend que le président du Modem n’a pas que des soutiens au sein de l’ex-majorité présidentielle. Pour durer, il devra aussi savoir convaincre son propre camp.

Le

the republicans received at the elysee
4min

Politique

Bayrou à Matignon : la droite attend le projet du Premier ministre pour savoir « s’il est l’homme de la situation »

Après l’annonce de la nomination de François Bayrou à Matignon, les sénateurs LR du Sénat sont dans l’expectative. La participation de la droite au prochain gouvernement, dépendra de l’engagement du Premier ministre sur les priorités qu’il a fixé notamment sur la maîtrise de l’immigration et bien sûr du maintien en poste du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau.

Le

« Petites lignes » SNCF : « On ne peut pas continuer comme ça » estime Karoutchi
6min

Politique

François Bayrou à Matignon : « Il ne semble pas disposé à être un Premier ministre collaborateur »

Emmanuel Macron vient de nommer François Bayrou Premier ministre. Le président du MoDem devient ainsi le premier centriste de la Vème République à accéder à Matignon, il doit désormais composer son gouvernement et se protéger du risque de censure. Allié fidèle mais critique d’Emmanuel Macron, il devra réussir à parler aussi bien aux socialistes qu’à la droite. Analyse sur le plateau de Public Sénat.

Le