Allocution d'Emmanuel Macron sur la crise sanitaire : « ça a été une bonne intervention sur la forme, après sur le fond il y a des choses à redire. Il a dit la vérité, en tout cas au moment où il a parlé. J'ai par contre remarqué qu'il y avait très peu d'autocritique » « Je pense qu'il y a eu une sous-estimation de la situation. Quand vous prenez les propos du Pr. Delfraissy le 9 ou le 10 septembre quand il dit on va tout droit dans le mur, là je pense qu'on est allé dans le mur en klaxonnant » « Pour les étudiants il y a eu une grave erreur. Il n'aurait jamais fallu intégrer la rentrée étudiante en présentiel puisqu'on sait très bien que là il y a eu des clusters manifestes. Donc là il y a eu une faute, une faute d'appréciation » « Ce qu'on peut dire globalement c'est que si on en est arrivé là, c'est qu'il y a eu un échec. J'aurais aimé que le mot "échec" soit prononcé par le président. Le président de la République, la France, l'exécutif, nous avons échoué »
Commerces de proximité : « Ce sera un enfer pour les petits commerces de proximité. Ce sont des gens qui se disent on va crever sur le plan économique. J'espère qu'il y aura des mesures extraordinaires de soutien financier. Il faut mettre sous perfusion ce secteur »
Dialogue entre l'exécutif et le Parlement : « Nous serons responsables, nous serons présents. On ne peut pas ne pas voter pour un confinement qui est indispensable mais j'aurai des questions au Premier ministre » « Avec la multiplication des ordonnances qui ne sont même pas ratifiées, une loi d'urgence qui va passer cet après-midi au Sénat, on marche sur la tête. L'état d'urgence sanitaire ne justifie pas de mettre sous éteignoir la démocratie française » « Il faut que le Parlement soit systématiquement associé à cette période exceptionnelle. Je crois que c'est la condition d'un bon fonctionnement de la République : un équilibre assumé entre l'exécutif et le législatif »
Sports : « Aujourd'hui le monde sportif est l'enfant sacrifié de la politique de relance du gouvernement»
Élections régionales : « Il faut les reporter, naturellement. Il y a un consensus général de la classe politique pour dire qu'au mois de mars nous aurons sans doute d'autres priorités »