Petits commerces : « Il faut mettre ce secteur sous perfusion financière » réclame Patrick Kanner

Petits commerces : « Il faut mettre ce secteur sous perfusion financière » réclame Patrick Kanner

Patrick Kanner était l’invité politique de l’émission « Bonjour Chez Vous ! », la matinale de Public Sénat, ce jeudi 29 octobre. Le président du groupe PS au Sénat a réagi au lendemain de l’allocution d’Emmanuel Macron sur la crise sanitaire. Il attire l’attention sur le secteur des commerces de proximité qui va être terriblement touché par le confinement et qui selon lui doit être placé sous perfusion financière. Il explique qu'on n'en est plus à un ou deux milliards près. Il était au micro Oriane Mancini. 
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Allocution d'Emmanuel Macron sur la crise sanitaire : « ça a été une bonne intervention sur la forme, après sur le fond il y a des choses à redire. Il a dit la vérité, en tout cas au moment où il a parlé. J'ai par contre remarqué qu'il y avait très peu d'autocritique » « Je pense qu'il y a eu une sous-estimation de la situation. Quand vous prenez les propos du Pr. Delfraissy le 9 ou le 10 septembre quand il dit on va tout droit dans le mur, là je pense qu'on est allé dans le mur en klaxonnant » « Pour les étudiants il y a eu une grave erreur. Il n'aurait jamais fallu intégrer la rentrée étudiante en présentiel puisqu'on sait très bien que là il y a eu des clusters manifestes. Donc là il y a eu une faute, une faute d'appréciation » « Ce qu'on peut dire globalement c'est que si on en est arrivé là, c'est qu'il y a eu un échec. J'aurais aimé que le mot "échec" soit prononcé par le président. Le président de la République, la France, l'exécutif, nous avons échoué » 

Commerces de proximité : « Ce sera un enfer pour les petits commerces de proximité. Ce sont des gens qui se disent on va crever sur le plan économique. J'espère qu'il y aura des mesures extraordinaires de soutien financier. Il faut mettre sous perfusion ce secteur » 

Dialogue entre l'exécutif et le Parlement : « Nous serons responsables, nous serons présents. On ne peut pas ne pas voter pour un confinement qui est indispensable mais j'aurai des questions au Premier ministre » « Avec la multiplication des ordonnances qui ne sont même pas ratifiées, une loi d'urgence qui va passer cet après-midi au Sénat, on marche sur la tête. L'état d'urgence sanitaire ne justifie pas de mettre sous éteignoir la démocratie française » « Il faut que le Parlement soit systématiquement associé à cette période exceptionnelle. Je crois que c'est la condition d'un bon fonctionnement de la République : un équilibre assumé entre l'exécutif et le législatif » 

Sports : « Aujourd'hui le monde sportif est l'enfant sacrifié de la politique de relance du gouvernement» 

Élections régionales : « Il faut les reporter, naturellement. Il y a un consensus général de la classe politique pour dire qu'au mois de mars nous aurons sans doute d'autres priorités » 

 

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