Philippe aux grévistes: « que chacun prenne ses responsabilités » pour Noël
"Que chacun prenne ses responsabilités": le Premier ministre Édouard Philippe a prévenu les grévistes opposés à la réforme des...

Philippe aux grévistes: « que chacun prenne ses responsabilités » pour Noël

"Que chacun prenne ses responsabilités": le Premier ministre Édouard Philippe a prévenu les grévistes opposés à la réforme des...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

"Que chacun prenne ses responsabilités": le Premier ministre Édouard Philippe a prévenu les grévistes opposés à la réforme des retraites que les Français risquent de ne pas "accepter" d'être "privés" des fêtes de Noël, dans un entretien au Parisien dimanche.

"Je vois bien que tout le monde voit arriver Noël avec inquiétudes. Noël, c’est un moment important. Mais il faudra que chacun prenne ses responsabilités. Je ne crois pas que les Français accepteraient que certains puissent les priver de ce moment", a déclaré le chef du gouvernement, après dix jours d'un mouvement perturbant fortement les transports.

"Je ne dirais pas que tout le pays est en grève. Ce n'est pas un blocage total, mais c'est pénible. Le droit de grève existe, mais cet impact sur des millions de Franciliens, notamment, c’est aussi ce qui est recherché par certaines organisations syndicales", condamne-t-il, faisant évoluer son ton sur cette grève.

Quant aux entreprises pénalisées, "nous réfléchissons à (…) des mesures de lissages pour le paiement de leurs cotisations sociales, afin qu’(elles) arrivent à passer le cap", comme au moment de la crise des "gilets jaunes", ajoute M. Philippe.

Face au besoin d'un simulateur pour permettre à chacun de mesurer les effets de la réforme, le locataire de Matignon affirme qu'"on est en train de le construire, ce n'est pas facile", car "il faut que toutes les hypothèses, toutes les données soient stabilisées".

Il a demandé avant mercredi aux équipes du haut-commissaire aux retraites Jean-Paul Delevoye un "maximum de cas types", par exemple sur le cas d'un professeur de 50 ans avec 3 enfants. Et le simulateur "complet" devra être prêt "courant 2020, de préférence début 2020".

Pourquoi ne pas faire passer la réforme par points par référendum? "Juridiquement, ce n’est pas du tout impossible" mais "les députés ont été élus pour faire ce qui a été promis" et "je pense donc qu’un examen par le Parlement est indispensable", a répondu le Premier ministre.

Il ne se "pose pas" la question d'une éventuelle démission en cas d'échec de cette réforme: "Sinon, on ne fait plus rien. Cette réforme, j’y crois. Je suis déterminé. C’est pour cela que je suis calme".

Partager cet article

Dans la même thématique

Philippe aux grévistes: « que chacun prenne ses responsabilités » pour Noël
3min

Politique

Programmation énergétique : le Sénat acte la relance du nucléaire

Le Sénat a adopté en deuxième lecture l’article de proposition de loi de programmation énergétique entérinant la relance du nucléaire. L’objectif de construction de six puis huit EPR2 est ainsi inscrit dans la version adoptée par le Sénat, tout comme la composition « majoritairement » nucléaire du mix électrique français à horizon 2050.

Le

FRA : Assemblee : Quatre Colonnes
5min

Politique

Décès d’Olivier Marleix : « Nous sommes tous sidérés », confie Gérard Larcher

La mort brutale d’Olivier Marleix, ancien président du groupe Les Républicains à l’Assemblée nationale, a plongé le monde politique sous le choc. Ce mardi 8 juillet, de nombreux hommages lui ont été rendus au Parlement. Au Sénat, la réunion de groupe des Républicains s’est ouverte dans une atmosphère de recueillement.

Le

Philippe aux grévistes: « que chacun prenne ses responsabilités » pour Noël
7min

Politique

Budget 2026 : ce que proposent les sénateurs avant les annonces de François Bayrou

Les groupes du socle commun du Sénat contribuent à la réflexion, en mettant sur la table quelques « pistes » d’économies pour un total de 25 milliards d’euros, dont une année blanche, même si le principe fait débat. Pour le centriste Hervé Marseille, il faut « toucher les grandes fortunes, car il faut des signaux », notamment envers le PS, qui veut plus de « justice fiscale ».

Le