Dans le 20 heures de TF1 et France 2, Michel Barnier dont le gouvernement est en sursis, dans l’attente du vote d’une motion de censure demain à l’Assemblée nationale, en a appelé à la « responsabilité » des députés. Il a considéré que les élus RN devront « rendre des comptes » a leurs électeurs s’ils votaient une motion rédigée « par l’extrême gauche ».
Philippe Bas : « Je peux faire chercher Alexandre Benalla par huissier »
Par Public Sénat
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Après l’annonce du refus d’Alexandre Benalla de se présenter devant la commission d’enquête du Sénat, Philippe Bas a donné sa première réaction face caméra à Public Sénat.
« J’espère que ce refus est provisoire. Parce qu’il n’appartient à personne, convoqué devant une commission enquête, de décider si oui ou non il veut venir. Celui qui ne vient pas s’expose à des peines de prison et d’amende. Celui qui ment s’expose à des peines encore plus graves » affirme le président de la commission d’enquête.
« Je vous rappelle qu’on n’a pas le choix devant les commissions d’enquête. On doit venir. Je peux le faire chercher par huissier. La question ne se pose pas. Je n’ai pas à apprécier la valeur d’arguments qui sont contraires à la loi » ajoute le sénateur LR de la Manche, au sujet du fait qu’Alexandre Benalla veut attendre la fin de l’instruction pour se rendre devant la commission d’enquête.
« La convocation, je l’adresserai dans les prochains jours, en bonne et due forme »
« Est-ce que vous croyez que c’est normal que Monsieur Benalla s’exprime à TF1 ? Dans le JDD ? Dans Le Monde ? Et le seul endroit où il ne parle pas, c’est la représentation nationale ? Il a dit lui-même j’ai envie. Et bien nous lui offrons l’occasion de s’expliquer, sans naturellement poser la moindre question sur des faits de l’enquête judicaire » souligne le président de la commission des lois, qui ajoute que « la séparation des pouvoirs est une chose sacrée. Je la défends ». « Je m’intéresse plutôt à ce qui s‘est passé avant et après (le 1er mai), c'est-à-dire le fonctionnement de l’Etat » précise Philippe Bas.
Quant au mail reçu par l’avocat d’Alexandre Benalla, que ce dernier présente comme une convocation, Philippe Bas affirme qu’il ne s’agissait pas d’une réelle convocation : « Nous sommes très courtois. Nous avons effectivement, par un collaborateur de la commission recherchant où trouver Monsieur Benalla, adressé un mail à l’avocat. Et nous lui avons dit qu’Alexandre Benalla serait attendu à une certaine date », en l’occurrence, mercredi 19 septembre. « La convocation, je l’adresserai dans les prochains jours, en bonne et due forme » ajoute Philippe Bas, qui ne confirme la date de l’audition de l’ancien chargé de mission de l’Elysée. « Nous procédons imperturbablement, nous creusons notre sillon » prévient Philippe Bas.