Philippe ne dira « jamais que (ses) prédécesseurs n’ont rien fait ou mal fait »

Philippe ne dira « jamais que (ses) prédécesseurs n’ont rien fait ou mal fait »

Edouard Philippe a semblé se démarquer vendredi d'Emmanuel Macron, expliquant lors d'un discours prononcé à Berlin qu'il ne ...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Edouard Philippe a semblé se démarquer vendredi d'Emmanuel Macron, expliquant lors d'un discours prononcé à Berlin qu'il ne "dirai(t) jamais que (ses) prédécesseurs n'ont rien fait ou mal fait", après la sortie du chef de l'Etat sur les "fainéants" qui s'opposent à sa politique de réformes.

En France, a déclaré le Premier ministre devant des représentants des milieux économiques allemands, "l’attente est immense. Elle est légitime. Elle est suffisamment pressante pour qu’on change de stratégie. De méthode aussi".

"Je ne dis pas, je ne dirai d'ailleurs jamais que mes prédécesseurs n’ont rien fait, ou mal fait. Beaucoup, quel que soit leur bord politique d’ailleurs, ont pris des décisions intelligentes, courageuses. Reconnaissons aussi que faute de les avoir annoncés, faute de les avoir expliqués, assumés sans doute, défendus parfois, certains rendez-vous importants ont été des rendez-vous manqués. Des rendez-vous manqués qui se traduisent aujourd’hui par des déficits", a poursuivi Edouard Philippe.

Le sens de ces propos a été mal interprété, a ensuite précisé Matignon. "Il n’y a pas le début du commencement de la moitié d'une feuille de cigarette entre le président de la République et le Premier ministre", a précisé l'entourage de ce dernier.

Le 8 septembre, à Athènes, Emmanuel Macron avait déclaré qu'il "serai(t) d'une détermination absolue" et qu'il ne céderait "rien, ni aux fainéants, ni aux cyniques, ni aux extrêmes" dans son programme de "transformation profonde" de la France. Le mot "fainéant" figurait en bonne place mardi dans les slogans des manifestants contre les ordonnances réformant le droit du travail.

Trois jours plus tard à Toulouse, M. Macron a précisé que ces termes s'adressaient à "tous celles et ceux qui pensent qu'on ne doit pas bouger en Europe et en France". Le porte-parole du gouvernement, Christophe Castaner, avait auparavant expliqué que le chef de l'Etat avait visé "ceux qui n'ont pas eu le courage de faire les réformes nécessaires", citant Jacques Chirac, Nicolas Sarkozy et François Hollande.

Dans la même thématique

DOUAI : GERALD DARMANIN
5min

Politique

Narcotrafiquants : Gérald Darmanin annonce une première prison de haute sécurité fin juillet

Alors qu’approche l’examen à la chambre haute, de la proposition de loi sénatoriale et transpartisane sur le narcotrafic, le ministre de la Justice, Gérald Darmanin a annoncé, la mise en place d’une première prison de haute sécurité fin juillet, et deux autres d’ici deux ans, pour détenir « plus de 600 » narcotrafiquants « particulièrement dangereux ».

Le

Philippe ne dira « jamais que (ses) prédécesseurs n’ont rien fait ou mal fait »
2min

Politique

Budget 2025 : « La copie qui sort du Sénat propose plus de 6 milliards d’économies par rapport au projet initial du gouvernement », se félicite Jean-François Husson

Ce 23 janvier, le Sénat a adopté le projet de loi de finances pour 2025. « Une satisfaction » pour son rapporteur général, le sénateur Les Républicains Jean-François Husson. Le travail n’est toutefois pas terminé : le texte doit encore aboutir à un accord entre sénateurs et députés en commission mixte paritaire.

Le

Philippe ne dira « jamais que (ses) prédécesseurs n’ont rien fait ou mal fait »
3min

Politique

Négociations sur le budget : « Il faut savoir être raisonnable dans ses exigences », demande Paul Christophe (Horizons) aux socialistes

Les sénateurs passeront au vote sur le budget ce jeudi après-midi. Malgré plusieurs concessions faites par le gouvernement aux socialistes, le groupe PS au Sénat s’opposera au texte. « À un moment, il faut être responsable : (...) notre pays a besoin d'un budget », regrette le nouveau président du groupe Horizons à l’Assemblée nationale, Paul Christophe. Invité ce jeudi de la matinale de Public Sénat, le député du Nord estime qu’« énormément d’avancées » ont déjà été apportées à la gauche sur le budget.

Le