Philippe: rénover le modèle social est « indispensable et urgent »
Rénover le modèle social français est "indispensable et urgent", a déclaré mardi le Premier ministre Edouard Philippe en...

Philippe: rénover le modèle social est « indispensable et urgent »

Rénover le modèle social français est "indispensable et urgent", a déclaré mardi le Premier ministre Edouard Philippe en...
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Rénover le modèle social français est "indispensable et urgent", a déclaré mardi le Premier ministre Edouard Philippe en présentant "le programme de travail" de réformes sociales des 18 premiers mois du quinquennat Macron.

"J'entends certains parler de guerre sociale (...) La seule guerre sociale que je conduirai, c'est celle de la lutte contre le chômage de masse, celui des jeunes, et pour le pouvoir d'achat", a assuré le Premier ministre, lors d'une allocution devant la presse à Matignon avec la ministre du Travail Muriel Pénicaud.

Le chef du gouvernement a pris "l'engagement" de "respecter" tous les partenaires sociaux, en donnant son accord à la demande "légitime" des syndicats que la consultation sur le droit du travail dure jusqu'à la fin de l'été.

Le gouvernement a prévu de légiférer par ordonnances sur ce dossier, avec une loi d'habilitation au Parlement en juillet et la publication des ordonnances avant le 21 septembre.

L'idée de la réforme "tient en une phrase, en une ligne: réformer le droit du travail pour qu'il réponde aux besoins des entreprises et aux attentes des salariés", a justifié Mme Pénicaud.

"Ce n'est pas un projet antibranche. Il faut sécuriser le pouvoir régulateur de la branche mais avec une approche pragmatique", a-t-elle affirmé, jugeant qu'il s'agissait d'"aller vers une logique plus contractuelle qui fait confiance aux acteurs".

Elle a défendu la fusion d"au moins trois" des quatre instances de représentation des salariés (CE, CHSCT, délégués du personnel et délégués syndicaux), ainsi que la barémisation des dommages et intérêts obtenus aux prud'hommes en cas de licenciement abusif.

"Il n'est pas sain, il n'est pas normal, il n'est pas juste qu'un même fait (pour) quelqu'un qui a la même ancienneté, et qui a le même poste, puisse donner lieu à des dommages et intérêts allant du simple au triple", a-t-elle plaidé.

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