C'est sans Nicolas Hulot, son désormais ex-ministre de la Transition écologique et solidaire, que le Premier ministre Édouard Philippe était mercredi dans les Hautes-Alpes pour annoncer des mesures censées aider les collectivités à rénover leurs réseaux d'eau.
Dans son discours, Edouard Philippe n'a pas évoqué le départ de Nicolas Hulot la veille, mais a défendu l'action environnementale de son gouvernement. "Nous avons fait des choix qui sont parfois des choix difficiles, qui sont parfois des choix contestés (...) mais que nous assumons totalement", a-t-il déclaré.
"Ce ne sera jamais assez rapide, (...) mais ca ne veut pas dire qu'il ne faut rien faire, mais en expliquant les choix que nous faisons, en fixant des objectifs qui sont parfois ambitieux, en prenant en compte le réel car nous n'avons pas d'autre choix", a-t-il ajouté.
Parmi les élus et personnalités qui l'accompagnaient, figuraient notamment le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, et la députée Barbara Pompili, dont les noms circulent, avec d'autres, pour succéder à Nicolas Hulot.
Le Premier ministre français Edouard Philippe et le secrétaire d'Etat Sébastien Lecornu, le 29 août 2018 à Chaillol dans les Hautes-Alpes
AFP
En ce qui concerne le financement de la rénovation des réseaux d'eau, le gouvernement va augmenter et mieux flécher les aides existantes vers les territoires ruraux, qui n'ont bien souvent pas les moyens suffisants pour assumer les travaux nécessaires, du fait de leur faible population et de réseaux plus étendus.
"Un litre sur cinq serait irrémédiablement perdu" dans les réseaux français, a rappelé M. Philippe, pointant un "gaspillage", lié à un "sous-investissement" chronique.
Dans cette optique, les six Agences de l'eau, sorte de gouvernement de la gestion de l'eau des territoires, verront leur rôle renforcé dans l'attribution de ces aides, "qui ne seront plus automatiques".
Les conditions d'emprunt des collectivités seront améliorées avec des prêts plus longs, tandis que la Caisse des Dépôts engagera 2 milliards d'euros sur cinq ans. Les collectivités qui s'engageront à investir dans leurs réseaux pourront aussi bénéficier de subventions, avec 1,5 milliard d'euros mobilisés entre 2019 et 2024.
Le renforcement des investissements dans les réseaux pourrait toutefois renchérir la facture des consommateurs. Le Premier ministre veut accélérer la généralisation d'une tarification sociale, et les collectivités volontaires pourront expérimenter un chèque-eau pour les ménages précaires, à l'image de ce qui existe dans l'énergie.
La commission des affaires sociales du Sénat a examiné ce 15 novembre le projet de loi de financement de la Sécurité sociale, transmis mercredi. Les rapporteurs veulent faire table rase de nombreuses modifications faites par les députés, qui ont aggravé le déficit de 17,5 à 24 milliards d’euros.
Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.
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Le petit frère d’Amine Kessaci, jeune militant écologiste marseillais, connu pour son combat contre le narcotrafic, a été tué par balles jeudi soir à Marseille. L’hypothèse d’un assassinat d’avertissement est privilégiée et pourrait faire basculer la France un peu plus vers ce qui définit les narco Etats. C’est ce que craignaient les sénateurs de la commission d’enquête sur le narcotrafic. Le sénateur écologiste de Marseille Guy Benarroche, proche d’Amine Kessaci a pu s’entretenir avec lui, ce matin.
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