Philippe sur le terrain pour soutenir Buzyn à Paris

Philippe sur le terrain pour soutenir Buzyn à Paris

Le Premier ministre Edouard Philippe a déjeuné mardi avec son ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, candidate de La République en...
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Le Premier ministre Edouard Philippe a déjeuné mardi avec son ex-ministre de la Santé Agnès Buzyn, candidate de La République en marche aux municipales à Paris, pour lui adresser "son soutien" et partager "un moment amical".

"J'ai voulu profiter de la pause déjeuner pour retrouver Agnès Buzyn et lui adresser un geste d'amitié et de soutien à l'occasion de sa campagne municipale", a confié Edouard Philippe. "Quand Agnès est engagée dans un combat, je la soutiens", a-t-il déclaré devant des journalistes.

Le Premier ministre a déjeuné mardi pendant environ une heure avec Mme Buzyn, qui a remplacé au pied levé Benjamin Griveaux, démissionnaire, dans un restaurant "Le Tout petit" du XVIIe arrondissement, où la candidate est tête de liste.

Selon un sondage Ipsos-Sopra Steria diffusé mardi, la liste d'Anne Hidalgo (26%, +1 point) creuse l'écart sur celle de Rachida Dati (23%, -1) et reste en tête des intentions de vote à quelques jours du premier tour des élections municipales à Paris. Le duo de tête devance toujours nettement la liste LREM d'Agnès Buzyn, stable à 19%.

Pour gagner la bataille de Paris, aucune des candidates en tête des intentions de vote ne peut faire l'impasse sur des alliances.

Interrogée par l'AFP sur les alliances possibles, Agnès Buzyn a indiqué qu'elle proposerait "une plateforme programmatique" aux autres candidats des arrondissements, qui souhaiteraient fusionner dans l'entre deux tours, "pour rassembler le plus large possible" de la droite à la gauche.

A quelques heures d'un second débat avant le premier tour dimanche sur France Télévisions, l'entourage de Mme Buzyn espérait que la soirée permettra aux Parisiens de découvrir "une femme pugnace qui connaît bien les sujets", mais redoutait des "bassesses".

Après les propos dans le JDD de Mme Hidalgo sur la chevelure de la candidate LREM, ou les moqueries de Mme Dati qui estimait que "Paris n'a pas besoin d'une nounou", Mme Buzyn a estimé, auprès de l'AFP, que "pour des candidates féminines, commencer à parler du physique des uns et des autres (me) paraît complètement inadapté".

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