Philippe veut gagner la « course contre la montre » face à la « colère » des citoyens
Le Premier ministre Edouard Philippe a assuré samedi vouloir gagner la "course contre la montre face à la colère" des citoyens,...

Philippe veut gagner la « course contre la montre » face à la « colère » des citoyens

Le Premier ministre Edouard Philippe a assuré samedi vouloir gagner la "course contre la montre face à la colère" des citoyens,...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le Premier ministre Edouard Philippe a assuré samedi vouloir gagner la "course contre la montre face à la colère" des citoyens, grâce à "la ténacité" du gouvernement.

"Dans ce monde qui est marqué à son commencement par la colère, ce qui paye in fine, ce qui assure et la gloire et le succès, c'est la ténacité", a-t-il déclaré lors des Rencontres économiques d'Aix-en-Provence (Bouches-du-Rhône).

"Le monde qui vient est un monde dangereux pas seulement sur le mode de la remise en cause du multilatéralisme et des guerres économiques", a-t-il jugé. "C'est aussi un monde dangereux tout court. Et dans un monde dangereux tout court, il est préférable d'être stable sur ses appuis et préparé", a-t-il ajouté.

Soulignant que les sociétés étaient actuellement traversées par une colère "potentiellement dévastatrice", le chef du gouvernement a estimé qu'il fallait "réussir cette course contre la montre" pour l'éteindre.

Et pour cela, il faut "regarder avec lucidité la situation du pays telle qu'elle est", autrement dit "pas réjouissante", a-t-il jugé. "C'est un pays dans lequel depuis très longtemps, il y a eu une forme de renoncement à prendre des décisions parfois difficiles à assumer, parfois difficiles à expliquer".

Citant "un système extrêmement ambitieux en terme de solidarité (...) mais dont on ne peut pas dire que les effets et l'efficacité sont au rendez-vous", ou encore "une école qui ne fonctionne pas comme elle devrait fonctionner", M. Philippe a justifié les réformes du gouvernement, destinées selon lui à faire de la France le pays "le plus compétitif et le plus attractif" d'Europe.

Selon un sondage Elabe paru jeudi, Emmanuel Macron et Édouard Philippe accusent une nette baisse de leur popularité en juin, ne recueillant respectivement que 34% et 31% de la confiance des personnes interrogées, une baisse de six points en un mois.

C'est dans ce contexte que le chef de l'Etat doit revenir lundi devant le Congrès à Versailles pour fixer le cap du gouvernement.

Partager cet article

Dans la même thématique

Philippe veut gagner la « course contre la montre » face à la « colère » des citoyens
3min

Politique

Brice Teinturier : « Il n'y a plus de débat en France, il y a de l'invective »

Lors de ses vœux, le Président a annoncé son souhait de voir les Français « trancher » sur « des sujets déterminants », ce qui laisse supposer que le chef de l'État envisage un retour au référendum. Néanmoins, les sujets sur lesquels les Français souhaitent trancher sont nombreux, pouvoir d'achat, fin de vie… Le référendum recolle-t-il vraiment les Français à la politique ? Invités de l’émission spéciale Dissolution, un an après, Brice Teinturier, Anne Levade, Laure Salvaing et David Djaïz tentent d'y répondre.

Le

Nancy: Discours Nicolas Mayer Rossignol Congres du Parti Socialiste
9min

Politique

Congrès du PS : LFI ravive les tensions entre Olivier Faure et Nicolas Mayer-Rossignol

La réélection d’Olivier Faure à la tête du PS n’a pas mis fin aux dissensions internes. Nicolas Mayer-Rossignol demande le refus de tout accord avec LFI, y compris au niveau local et en cas de législative partielle, pour rejoindre la direction. Refus du camp du premier secrétaire, qui coupe avec LFI, mais sans rentrer dans ce niveau de précision. Résultat, le parti n’arrive pas à sortir de ses divisions.

Le