Philippot dit n’avoir « jamais perdu » la confiance de Marine Le Pen
Le numéro deux du Front national Florian Philippot a assuré vendredi à propos de Marine Le Pen n'avoir "jamais perdu sa confiance...

Philippot dit n’avoir « jamais perdu » la confiance de Marine Le Pen

Le numéro deux du Front national Florian Philippot a assuré vendredi à propos de Marine Le Pen n'avoir "jamais perdu sa confiance...
Public Sénat

Temps de lecture :

3 min

Publié le

Le numéro deux du Front national Florian Philippot a assuré vendredi à propos de Marine Le Pen n'avoir "jamais perdu sa confiance", estimant que les débats qui agitent le parti ne concerne pas "la ligne" de ce dernier.

"Je n'ai jamais perdu sa confiance donc elle n'a pas besoin de renouveler sa confiance", a répondu le député européen interrogé sur le plateau de LCP sur ses relations avec la présidente du FN. "Ma ligne, c'est celle de Marine Le Pen donc je ne vois pas très bien quelle contestation il y aurait, on a beaucoup fantasmé dans la presse sur ces sujets-là", a-t-il insisté.

"Il peut y avoir des débats, y compris au bureau politique, sur plein de sujets d'ailleurs, c'est plutôt sain, c'est plutôt constructif", a-t-il ajouté.

"Je reprends les mots de Marine hier, +on va tout changer+ mais on ne va pas changer le fond de ce qui fonde nos convictions propres, le patriotisme, c'est-à-dire l'amour de la France, l'idée d'une France libre, d'une France sûre, une France prospère", a développé M. Philippot.

A propos de l'immigration, il a estimé qu'"aucun débat (ne) doit être tabou". "Il ne s'agit pas de changer le fond, bien sûr que nous sommes contre l'immigration massive et pour le retour des frontières nationales (mais) oui, il y a des gens aussi qui (...) ne comprennent pas forcément bien ce que nous disons", a-t-il expliqué.

Sur les récents appels du pied de certaines personnalités LR, comme l'ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Thierry Mariani, M. Philippot s'est dit "persuadé qu'il y a des gens qui sincèrement sont souverainistes, gaullistes patriotes, à droite, à gauche aussi bien sûr, et qui sont peut-être encore dans des appareils politiques qui ne correspondent plus du tout à leur pensée". "Et il faut discuter avec eux, oui, bien sûr", a-t-il précisé.

Interrogé plus précisément sur Eric Ciotti, il a assuré ne pas "voir très bien ce qu'on partage avec lui". Sur Laurent Wauquiez également, il a nié tout contact, critiquant ses positions notamment lorsqu'il était ministre.

Il n'a pas souhaité répondre concernant Pierre Lellouche et Henri Guaino.

"Nous avons une discussion avec beaucoup de monde, y compris avec Nicolas Dupont-Aignan, ce qui était nouveau, et ça a permis de mieux se connaître", a-t-il évacué.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris : Statement on national defence at National Assembly
6min

Politique

Budget : après la loi spéciale, la perspective du recours au 49-3 se dessine

Sébastien Lecornu a acté le recours à une loi spéciale, présentée ce soir en Conseil des ministres. Mais cette solution ne peut être que temporaire, a rappelé le Premier ministre aux représentants des groupes parlementaires qu’il a reçus ce lundi. L’équation impossible demeure : comment faire adopter un budget sans majorité et sans recourir au 49-3 ?

Le

Philippot dit n’avoir « jamais perdu » la confiance de Marine Le Pen
3min

Politique

Airbnb permet « payer les études de mes enfants », se défend cette propriétaire de Cagnes-sur-Mer

La France fait la part belle à Airbnb. La plateforme d’hébergement est désormais présente dans 80% des communes de l’hexagone. Une inflation des locations de courte durée qui a un impact direct sur la crise du logement. Dans certaines villes, le marché est saturé et le prix des loyers n’a jamais été aussi élevé. Mais pour certains propriétaires qui mettent leur bien en location, c’est aussi un revenu d’appoint utile pour entretenir leur patrimoine comme en témoigne Elodie Fakhfakh, face à trois sénatrices dans l’émission Dialogue Citoyen, présentée par Quentin Calmet.

Le