Philippot lance « Les Patriotes », une association « dans le FN »
Florian Philippot, vice-président du Front national contesté en interne pour son intransigeance sur la sortie de l'euro, lance...

Philippot lance « Les Patriotes », une association « dans le FN »

Florian Philippot, vice-président du Front national contesté en interne pour son intransigeance sur la sortie de l'euro, lance...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Florian Philippot, vice-président du Front national contesté en interne pour son intransigeance sur la sortie de l'euro, lance cette semaine une "association au sein du FN" nommée "Les Patriotes", a-t-il indiqué lundi à l'AFP, confirmant une information de L'Opinion.

Cette association aura pour but de "défendre et porter le message de Marine Le Pen au soir du second tour de l’élection présidentielle". Marine Le Pen avait annoncé une "transformation profonde" à venir du Front national, qui pourrait passer par un changement de nom du parti vieux de près de quarante-cinq ans.

M. Philippot sera président de l'association. Trois vice-présidents seront nommés: son lieutenant Sophie Montel, eurodéputée depuis 2014; le comédien Franck de Lapersonne, qui a rallié le FN lors du lancement de la campagne présidentielle de Marine Le Pen à Lyon et qui sera candidat aux législatives; Maxime Thiébaut, ex-délégué national du parti de Nicolas Dupont-Aignan, Debout la France, qui a annoncé lundi son ralliement au FN et qui sera candidat aux législatives en Saône-et-Loire.

Le conseiller régional FN Eric Richermoz, autre proche de M. Philippot, sera le "secrétaire général" de l'association, dont le nom avait été déposé à l'Institut national de la propriété intellectuelle par Joffrey Bollée, directeur de cabinet de M. Philippot, en avril 2015.

S'il sera possible d'adhérer à l'association "Les Patriotes" sans être membre du FN, M. Philippot a assuré à l'AFP qu'il n'y avait "aucune raison" de voir dans cette association une concurrence pour le FN. "C'est juste une association dans le FN et pour la victoire de Marine Le Pen", a-t-il dit.

Le numéro deux du FN avait indiqué jeudi qu'il quitterait le FN si celui-ci retirait de son programme la sortie de l'euro. "Un parti qui défend la Nation" ne peut "renoncer à un débat qui est essentiel", avait-il précisé.

"Nous ne pourrons pas faire l'économie d'une réflexion. Le débat est toujours préférable au chantage", l'a mis en garde lundi dans le Figaro le numéro trois du parti de Marine Le Pen, Nicolas Bay, se faisant ainsi l'écho de nombreux cadres et dirigeants du parti qui imputent à cette sortie de l'euro, pourtant largement éducolrée pendant la campagne présidentielle, une partie de la défaite de second tour.

Partager cet article

Dans la même thématique

SIPA_01221444_000001
4min

Politique

Otages français en Iran : Cécile Kohler et Jacques Paris sont sortis de prison, mais « ils ne sont pas libres », précise l'avocate des familles

Cécile Kohler et Jacques Paris, détenus depuis mai 2022 en Iran suite à des accusations d’espionnage, « sont sortis de la prison d'Evin et sont en route pour l'ambassade de France à Téhéran », a annoncé Emmanuel Macron sur X. Les avocats des familles précisent qu'ils ne sont pas libres et toujours empêchés de regagner la France

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
10min

Politique

« Vexations », échanges « pas fluides », négos avec le PS : pourquoi la relation entre le Sénat et le gouvernement Lecornu s’est détériorée

Depuis « un mauvais départ », le courant passe mal entre la majorité LR-centriste du Sénat et le gouvernement. Discussions avec le PS au détriment des LR, députés invités à Matignon sans les sénateurs, qui aimeraient « être dans la boucle »… Les causes de fâcheries se multiplient. Pour tenter de retisser des liens dégradés, Sébastien Lecornu invite les présidents de groupe du Sénat à Matignon ce mercredi, avant de se rendre en conférence des présidents.

Le

Philippot lance « Les Patriotes », une association « dans le FN »
5min

Politique

« C’est à la fin de la partie qu’on comptera les choses » : sur le budget, les socialistes veulent encore laisser du temps au gouvernement

Les députés mettent en pause l’examen du projet de loi de finances pour étudier le budget de la Sécurité sociale. S’ils ne sont pas allés au bout de la partie recettes, ils ont néanmoins pu adopter un certain nombre de mesures absentes du projet initial. Certaines sont vues par le gouvernement comme des gains concédés aux socialistes, bien que ces derniers se montrent toujours insatisfaits. Pas suffisamment, pourtant, pour interrompre les négociations et l’examen budgétaire.

Le