Philippot: le FN, un « astre mort » qui « ne peut pas gagner »
Le Front national est "un astre mort" qui "ne peut pas gagner" et va "vite décevoir" avec ses "retournements idéologiques", dit...

Philippot: le FN, un « astre mort » qui « ne peut pas gagner »

Le Front national est "un astre mort" qui "ne peut pas gagner" et va "vite décevoir" avec ses "retournements idéologiques", dit...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Le Front national est "un astre mort" qui "ne peut pas gagner" et va "vite décevoir" avec ses "retournements idéologiques", dit lundi son ex-vice-président Florian Philippot, qui a quitté le parti et préside le mouvement Les Patriotes.

"Nous ne fixons pas nos objectifs par rapport au FN, qui de toute façon est un astre mort, qui ne peut pas gagner", déclare M. Philippot dans L'Opinion.

"Avec ses retournements idéologiques, il va très vite décevoir. Même sur la question migratoire, il ne sera plus crédible". "Les Français vont comprendre que son programme n'est pas applicable, vu qu'il ne remet plus en cause l'Union européenne", ajoute le député européen.

Marine Le Pen est-elle sous influence ? lui demande le journal. "J'ai trop de respect pour Marine Le Pen pour parler ainsi, répond-il. Elle laisse faire consciemment. Elle a donné les quasi pleins-pouvoirs aux anciens mégrétistes, dont son beau-frère Philippe Olivier, pour défendre un projet qui n'est pas le sien, en tout cas qui n'est pas celui pour lequel j'étais venu et pour lequel beaucoup d'électeurs sont venus vers elle".

"Nous devons rassembler les patriotes d'où qu'ils viennent, du FN, de droite ou de gauche. Une chose est sûre, la plupart des compétences qui oeuvraient pour Marine le Pen pendant la campagne présidentielle sont parties avec nous", a dit M. Philippot.

A l'inverse, le nouveau vice-président du FN Nicolas Bay a estimé que "la ligne du Front national, elle ne bouge pas".

"Nous sommes attentifs à ce que les Français ont dit, les sujets sur lesquels on a convaincu, ceux sur lesquels on a moins convaincu. Indéniablement, sur les sujets monétaires, on a moins convaincu", dit-il. "On parle de tous les sujets. On est un grand mouvement politique", "qui constitue seulement l'opposition, peut-être la seule véritable opposition " donc "on a vocation à parler de tous les sujets", a-t-il déclaré sur Public Sénat.

Partager cet article

Dans la même thématique

Philippot: le FN, un « astre mort » qui « ne peut pas gagner »
3min

Politique

« Le théâtre est un refuge » pour Arthur Jugnot

Arthur Jugnot joue tous les rôles au théâtre, tantôt metteur en scène, auteur ou encore acteur. La scène n’a désormais plus de secret pour lui et depuis plus de vingt-cinq ans, il enchaîne écritures, tournages et représentations à un rythme effréné qui ferait tourner la tête à plus d’un. Invité de Rebecca Fitoussi dans Un monde, un regard, il revient sur son parcours et partage son expérience.

Le

Capture 2
3min

Politique

Cancers : l’Union européenne n’a pas « d’excuse pour ne rien faire »

Un sommet européen sur le Cancer doit se tenir à Bruxelles du 19 au 20 novembre. Il s’agit de la deuxième cause de mortalité sur le Vieux Continent. Chaque année, 2,6 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués. Tabac, alcool, pesticides, polluants divers, nos modes de vie et conditions de travail sont en cause. Alors, comment endiguer le fléau du cancer dans l’Union européenne ? Pourquoi sommes-nous aussi touchés ? Ici l’Europe ouvre le débat avec les eurodéputés Laurent Castillo (PPE, France) et Tilly Metz (Verts, Luxembourg). L'UE n'a pas "d'excuse pour ne rien faire", estime cette dernière.

Le

Paris : session of questions to the government at the Senate
9min

Politique

Face à un « budget cryptosocialiste », la majorité sénatoriale veut « éradiquer tous les impôts » votés par les députés

Ils vont « nettoyer » le texte, le « décaper ». Les sénateurs de droite et du centre attendent de pied ferme le budget 2026 et le budget de la Sécu. Après avoir eu le sentiment d’être mis à l’écart des discussions, ils entendent prendre leur revanche, ou du moins défendre leur version du budget : plus d’économies et faire table rase des impôts votés par les députés.

Le