Philippot : « Le Parlement européen est en guerre contre le FN »

Philippot : « Le Parlement européen est en guerre contre le FN »

Le vice-président du Front national a dénoncé la levée d’immunité parlementaire de Marine Le Pen votée par le Parlement européen. Il s’en est également pris à Emmanuel Macron, principal adversaire de la candidate du FN.
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Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le vice-président du Front national Florian Philippot est revenu sur la décision du Parlement européen de lever l’immunité parlementaire de Marine Le Pen, après la diffusion de photos de Daech. Selon lui, le Parlement est en « guerre » contre la présidente du FN. « Elle est renforcée par ce témoignage militant qui s’est passé au Parlement. Marine Le Pen a diffusé ces images parce que nos électeurs étaient en permanence comparés aux jihadistes. Elle a donc défendu l’honneur de millions d’électeurs en montrant les horreurs de Daech, et pour arrêter ces comparaisons insupportables ».

« Je vous signale que dans la même affaire, l’Assemblée nationale a refusé la levée d’immunité de Gilbert Collard. Le Parlement européen démontre qu’il est en guerre » insiste-t-il.

Le vice-président du FN dénonce l’ingérence de la justice et de Bruxelles dans l’élection présidentielle.  « J’ai vu hier un commissaire européen s’introduire dans la campagne contre Marine Le Pen ». Présent au Salon de l’agriculture jeudi, Phil Hogan, commissaire européen chargé de l’Agriculture, a mis en garde contre le vote FN. « Qu’est ce qu’un commissaire non élu et non légitime vient faire dans la campagne présidentielle française ? »

« Macron se transforme en voiture-balai du système »

Alors que plusieurs élus et cadres républicains abandonnent François Fillon à la suite de sa future mise en examen le 15 mars prochain, Florian Philippot estime qu’il « s’est mis lui-même dans cette situation ». Mais il a gardé ses attaques pour Emmanuel Macron, devenu le principal adversaire de Marine Le Pen selon les sondages. « Emmanuel Macron se transforme de plus en plus en voiture-balai du système. Je vois Robert Hue, Daniel Cohn-Bendit, François Bayrou qui le rejoignent ».

« Evidemment qu’il est le candidat-dauphin de François Hollande et de Bernard Cazeneuve » ajoute-t-il. « Ils veulent perpétuer le hollandisme à travers Macron ».

Mais il reconnaît qu’un duel Macron-Le Pen constituerait « un beau débat ». « Nous nous reconnaissons tous les deux dans le nouveau clivage. Le clivage droite-gauche est terminé, et aujourd’hui  le clivage oppose les mondialistes, les européistes comme monsieur Macron, et les patriotes, les souverainistes ».

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