Philippot sur Macron: un programme qui peut être « dangereux » et héritier du « hollandisme »
Florian Philippot, vice-président du FN, a jugé que le programme dévoilé jeudi par Emmanuel Macron, "peut être dangereux" et ...

Philippot sur Macron: un programme qui peut être « dangereux » et héritier du « hollandisme »

Florian Philippot, vice-président du FN, a jugé que le programme dévoilé jeudi par Emmanuel Macron, "peut être dangereux" et ...
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Florian Philippot, vice-président du FN, a jugé que le programme dévoilé jeudi par Emmanuel Macron, "peut être dangereux" et "ressemble comme deux gouttes d'eau à ce que proposait François Hollande".

"C'est le dauphin du hollandisme", a estimé M. Philippot sur BFMTV, dénonçant un "projet qui peut être dangereux et qui ressemble comme deux gouttes d'eau à ce que proposait François Hollande" .

"Comme François Hollande en 2012, il fait un catalogue de déclarations d'intentions non financées. (...) Il aggrave la soumission à l'Union européenne", a-t-il fustigé. "Il veut un gouvernement économique de la zone euro. Il veut un ministre européen des Finances".

Le candidat d'En Marche! propose la mise en place d'un budget de la zone euro avec un Parlement et un ministre de l’Économie et des Finances de la zone euro.

"M. Macron se rend-il compte que la moindre mesure qu'il voudrait prendre en tant que président de la République française, pourrait être interdite par ce gouvernement de la zone euro ou par ce ministre européen des Finances?", a demandé M. Philippot.

"Rien sur les traités de libre échange qui asphyxient, qui tuent, qui sont un carnage pour notre agriculture, pour nos éleveurs", a-t-il encore critiqué, déplorant les "quelques cadeaux à ses amis puisqu'il va baisser l'ISF sur les revenus financiers, c'est-à-dire les très gros ISF, alors qu'il va augmenter la CSG de 1,75 point pour tout le monde y compris les retraités".

Dans son programme, l'ancien ministre de l'Economie propose bien une transformation de l'ISF en "Impôt sur la fortune immobilière" (excluant le patrimoine financier) et la suppression des cotisations maladie et des cotisations chômage grâce à une augmentation de 1,7 point de la CSG, mais en protégeant les chômeurs et 40% des retraités les plus modestes.

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