Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », Laurent de Saint-Martin, candidat de la majorité présidentielle en Ile-de-France a jugé « gravissimes » les propos de Jean-Luc Mélenchon qui prédit « un grave incident ou un meurtre », pour « montrer du doigt les musulmans », dans la dernière semaine de l’élection présidentielle.
Phrase de Jean-Luc Mélenchon : « C’est du complotisme », accuse Laurent Saint-Martin
Invité de la matinale de Public Sénat « Bonjour chez vous », Laurent de Saint-Martin, candidat de la majorité présidentielle en Ile-de-France a jugé « gravissimes » les propos de Jean-Luc Mélenchon qui prédit « un grave incident ou un meurtre », pour « montrer du doigt les musulmans », dans la dernière semaine de l’élection présidentielle.
Par Public Sénat
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Dans la matinale de Public Sénat, le rapporteur du budget à l’Assemblée nationale, Laurent Saint-Martin est revenu sur les propos polémiques de Jean-Luc Mélenchon, tenus dimanche dans l’émission Questions politiques (France Inter/Le Monde/Franceinfo). Le député de la France Insoumise a prédit « un grave incident ou un meurtre », pour « montrer du doigt les musulmans », dans la dernière semaine de l’élection présidentielle.
« Ça a été Merah en 2012, ça a été l’attentat la dernière semaine sur les Champs Elysées (en 2017), avant on avait eu Papy Voise (en avril 2002) […]. Tout ça, c’est écrit d’avance », a-t-il listé.
« Je trouve la phrase de Jean-Luc Mélenchon gravissime. La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon avaient déjà franchi un certain nombre de lignes jaunes républicaines ces derniers mois. Là, je crois qu’on a franchi une ligne rouge écarlate dans les valeurs de la République. C’est du complotisme […] C’est honteux, c’est scandaleux, c’est très dangereux pour la démocratie. Jean-Luc Mélenchon était un républicain. Il nous a démontré depuis plusieurs mois et plusieurs semaines qu’il s’en éloignait. Il en est définitivement sorti hier », a-t-il conclu.
Régionales en Ile-de-France : « J’y vais pour gagner »
« Je suis rugbyman, quand je rentre sur un terrain, j’y vais pour gagner ». Candidat de la majorité présidentielle en Ile-de-France, en troisième position dans les sondages derrière Valérie Pécresse (LR-UDI-Soyons Libres !) et Jordan Bardella (RN), Laurent Saint-Martin mise sur ses 154 propositions pour arracher la victoire dans les derniers jours précédant le scrutin.
« Un Francilien sur deux aspire à quitter la région, ce n’est pas acceptable », a-t-il souligné. Son axe de campagne consiste à les retenir. « Si la région qui a la compétence du développement économique, qui a la compétence de la formation professionnelle n’a pas davantage de vision dans l’avenir économique, social et territorial, alors je pense que la région peut alors continuer à décliner », ajoute-t-il.
Laurent Saint-Martin estime être le seul candidat à aspirer à être président de région pendant 6 ans, contrairement selon lui à Valérie Pécresse ou encore au candidat RN. « Je remarque que tous les autres candidats n’ont qu’en tête Emmanuel Macron et la Présidentielle […] Est-ce que vous avez entendu M. Bardella de parler de l’élection régionale, il a dit que c’était un apéritif pour l’élection présidentielle, mais quel mépris pour les électeurs », a-t-il jugé.
La victoire d’Emmanuel Grégoire, dès le premier tour, lors de la primaire PS qui l’opposait au sénateur Rémi Féraud s’explique notamment par « la volonté de tourner la page Hidalgo » chez les militants, mais aussi le poids des rapports de force issus du congrès PS ou la « dérive clanique » autour de la maire sortante.
En commission des affaires économiques, les sénateurs ont adopté la proposition de loi sénatoriale, dite Gremillet, qui avait été passablement dénaturée par des amendements des députés LR et RN, puis finalement rejetée par l’Assemblée nationale. Le moratoire sur l’éolien et le photovoltaïque ou encore la réouverture de la centrale nucléaire de Fessenheim ne figurent plus dans le texte adopté en commission pour une deuxième lecture prévue la semaine prochaine.
Ce mardi, Laurent Duplomb, sénateur LR de Haute-Loire, auteur du texte « visant à lever les contraintes sur le métier d’agriculteur », était invité sur la matinale de Public Sénat. Il a évoqué l’accord trouvé en commission mixte paritaire sur sa proposition de loi, ainsi que les critiques qu’elle suscite, notamment en ce qui concerne la réintroduction de l’acétamipride, un pesticide interdit en France depuis 2018.
Alors que la France fait face à un épisode caniculaire, François Bayrou, accompagné de Catherine Vautrin, Agnès Pannier-Runacher et Bruno Retailleau s’est rendu ce mardi au centre opérationnel de gestion des crises du ministère de l’Intérieur. L’objectif était de faire état de l’ensemble des mesures prises pour faire face à cette vague de chaleur.
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Des affaires de famille, avec Blandine Rinkel et Adèle Yon
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