Pierre Bergé : « Tout ce qu’on fait dans la vie c’est pour affronter l’au-delà »
L'homme d'affaires et mécène Pierre Bergé, ancien compagnon d'Yves Saint Laurent, est décédé vendredi à 86 ans des suites d'une « longue maladie ». Le 4 décembre 2015, il était l’invité de Bibliothèque Médicis à l’occasion de la vente de sa collection de livres anciens.

Pierre Bergé : « Tout ce qu’on fait dans la vie c’est pour affronter l’au-delà »

L'homme d'affaires et mécène Pierre Bergé, ancien compagnon d'Yves Saint Laurent, est décédé vendredi à 86 ans des suites d'une « longue maladie ». Le 4 décembre 2015, il était l’invité de Bibliothèque Médicis à l’occasion de la vente de sa collection de livres anciens.
Public Sénat

Par Savéria Rojek

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

À l'occasion de la vente aux enchères de sa collection privée de 1600 livres et manuscrits en 2015, Pierre Bergé revient sur son amour de la littérature et sur le pouvoir de la création:

« J'ai toujours cru que les créateurs, les peintres, les poètes, tout ce qu'on faisait dans la vie c'est pour affronter l'au-delà, reculer les limites extrêmes. La leçon de vie c'est que rien n'est plus beau que la création, rien n'est plus grand que la création. Les créateurs et les poètes permettront à l'islam de se reformer. »

À l’époque de la vente, Pierre Bergé expliquait: « Cette bibliothèque est un autoportrait. Je n'ai collectionné que les livres que j'aimais et que j'ai lus. Quant à Yves, il n'aimait pas vraiment lire. Bien sûr, il adorait Proust, mais il le lisait avec parcimonie ». Le décès de Pierre Bergé est survenu, vendredi 8 septembre 2017 à 05H39, à son domicile à Saint-Rémy-de-Provence », selon un communiqué transmis à l'AFP.

Retrouvez l'intégralité de cette émission, ce vendredi à 22h sur Public Sénat.

 

 

 

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Pierre Bergé : « Tout ce qu’on fait dans la vie c’est pour affronter l’au-delà »
7min

Politique

Le Sénat allège l’effort demandé aux collectivités via le Dilico, système d’« infantilisation des élus », dénonce la gauche

Issu d’une idée de la majorité sénatoriale l’an dernier, le Dilico est un « système d’épargne forcée » qui permet de faire contribuer les collectivités à l’effort d’économies. Dénoncé avec force par la gauche et une partie du centre et de la droite, le dispositif a été revu, après des débats parfois tendus, pour ramener la ponction de 2 milliards à 890 millions d’euros.

Le