« Nous avons beau tendre l’oreille, ce n’est pas le souffle du renouveau que nous entendons mais des refrains usés, et la nouvelle orchestration n’y change rien » a tancé Pierre Laurent qui répondait à Edouard Philippe. « Le macronisme était, parait-il, une révolution. Versailles a remis les pendules à l’heure. Nous entendons plutôt une synthèse du ‘sarko-hollandisme’ ou du ‘hollando-sarkozysme’, peut-être que la vie tranchera, c’est au choix. »
Face au chômage, le sénateur de Paris a demandé l’inscription à l’ordre du jour du parlement d’un « projet sur la sécurisation de l’emploi et de la formation » ainsi que la convocation de deux grandes conférences sociales, « l’une sur le relèvement des salaires et des qualifications, l’autre sur la lutte contre l’exclusion et la grande pauvreté que demandent toutes les associations pour définir des plans d’action cohérents et pluriannuels. »