Pierre Laurent : « Si on laisse faire Macron, on va vers des ruptures graves du modèle social français »

Pierre Laurent : « Si on laisse faire Macron, on va vers des ruptures graves du modèle social français »

Le secrétaire national du Parti communiste, le sénateur de Paris, Pierre Laurent, était l’invité de l’Epreuve de vérité ce jeudi, sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Echos et Radio Classique. Interrogé sur la nouvelle journée d’action contre la politique « libérale » d’Emmanuel Macron et les ordonnances sur la loi travail, Pierre Laurent estime que […]
Public Sénat

Par Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

Le secrétaire national du Parti communiste, le sénateur de Paris, Pierre Laurent, était l’invité de l’Epreuve de vérité ce jeudi, sur Public Sénat, en partenariat avec l’AFP, Les Echos et Radio Classique.

Interrogé sur la nouvelle journée d’action contre la politique « libérale » d'Emmanuel Macron et les ordonnances sur la loi travail, Pierre Laurent estime que « non, la bataille n’est pas terminée, car la ratification parlementaire des ordonnances va venir. Puis il faut passer aux négociations de branche et là, beaucoup de choses vont se jouer ». Le numéro 1 du PCF ajoute : « Le combat va se poursuivre dans les entreprises et les branches car l’objectif des ordonnances, c’est de vider les branches de leur contenu ».

Selon Pierre Laurent, « si on laisse faire Emmanuel Macron, on va vers des ruptures graves sur ce qui fondait le modèle social français, qui visait un certain développement de la société dans l’égalité », « une rupture avec le modèle actuel de solidarité pour ceux qui sont en difficulté, dans la maladie ou perdent leur emploi et un modèle de solidarité intergénérationnelle ». « C’est ce modèle qu’on essaie de mettre en cause, c’est une très mauvaise chose » ajoute le sénateur de Paris.

Les manifestants semblaient plus nombreux que lors de la mobilisation du 19 octobre, selon les chiffres provisoires. A Paris, ils étaient 8.000, selon la préfecture de police qui en avait compté 5.500 le mois dernier. La CGT en a dénombré 40.000 contre 25.000 en octobre.

Partager cet article

Dans la même thématique

Paris: sFin rencontre Olivier Faure du PS et Sebastien Lecornu Premier ministre demissionnaire
8min

Politique

Budget : après une rencontre avec Sébastien Lecornu, l’optimisme modéré des socialistes, sur fond de débat autour du 49.3

« Nous pouvons dire que nous progressons, que nous sommes dans une approche qui peut permettre d’aboutir à un compromis », a salué le premier secrétaire, Olivier Faure, après une nouvelle rencontre avec le premier ministre. Une « discussion cash », qui n’a pas encore permis de lever toutes les interrogations. Alors que le bloc central est divisé, certains au PS, comme le sénateur Rachid Temal, défendent le recours à « un 49.3 de compromis ». Mais Sébastien Lecornu écarte toujours cette possibilité.

Le

Pierre Laurent : « Si on laisse faire Macron, on va vers des ruptures graves du modèle social français »
4min

Politique

Budget de la défense : Sébastien Lecornu s’explique sur les débats 50-1 au Parlement

Le Premier ministre et la ministre des Armées ont rassemblé cet après-midi les parlementaires des commissions chargées des sujets de défense, dans une réunion à huis clos. Au menu des discussions : la hausse des crédits budgétaires militaires et l’organisation d’un débat sur ce thème à l’Assemblée nationale, et au Sénat.

Le

Rassemblement National meeting in Bordeaux
5min

Politique

Municipales 2026 : la nouvelle stratégie du Rassemblement national pour gagner des parrainages

À quatre mois des municipales, le Rassemblement national (RN) a donné, lundi 1ᵉʳ décembre, le coup d’envoi de sa campagne pour les élections municipales de 2026. Le parti d’extrême droite entend faire de ce scrutin un moment charnière de son implantation locale, longtemps considérée comme son principal point faible. En 2020, il n’avait conquis que dix municipalités, dont une seule de plus de 100 000 habitants.

Le