Pierre Moscovici dément être derrière la candidature de Vincent Peillon
Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le Commissaire européen Pierre Moscovici dément avoir poussé Vincent Peillon à se présenter à la primaire de la gauche. Selon le Canard enchaîné, il aurait sollicité l’ancien ministre de l’Education nationale, avec l’aide de Martine Aubry, pour contrer la candidature de Manuel Valls.

Pierre Moscovici dément être derrière la candidature de Vincent Peillon

Invité de Territoires d’Infos sur Public Sénat et Sud Radio, le Commissaire européen Pierre Moscovici dément avoir poussé Vincent Peillon à se présenter à la primaire de la gauche. Selon le Canard enchaîné, il aurait sollicité l’ancien ministre de l’Education nationale, avec l’aide de Martine Aubry, pour contrer la candidature de Manuel Valls.
Public Sénat

Temps de lecture :

1 min

Publié le

Mis à jour le

« Je lis des choses invraisemblables. Dans la position qui est la mienne, celle d’un Commissaire européen, je ne suis pas en train de solliciter un candidat. Je veux démentir ces propos qui abaissent la politique. J’ai été le directeur de campagne de François Hollande pour gagner, et je ne vais pas aujourd’hui m’occuper de cela » a-t-il déclaré.

Son candidat pour la primaire a un nom : « la gauche européenne ». Se qualifiant de « Sage engagé », le Commissaire européen assure attendre de connaître les programmes de chaque candidat avant de faire son choix.

« Je veillerai à ce que le programme de la gauche soit européen, et je suis prêt à rencontrer tous les candidats pour en discuter. (…) Je souhaite des idées de gauche européenne pour la France ».

Pierre Moscovici : "Mon candidat s'appelle Gauche européenne"
01:16

Le Commissaire européen appelle à une primaire « où tout le monde se respecte ». « Dans la primaire on se confronte, et après on se rassemble autour de celui qui l’a emporté. Si on n’a pas cette règle-là, alors pour le coup, la primaire est un simulacre ».

« Il ne peut pas y avoir de gauches irréconciliables » ajoute-t-il, en référence aux propos tenus par Manuel Valls en février dernier. « Il doit y avoir des gauches qui se concilient ».

Alors que l’ancien ministre du budget Jérôme Cahuzac sera fixé sur son sort ce jeudi pour fraude fiscale, Pierre Moscovici, qui fut son ministre de l’Economie, a préféré éluder la question. « Je vous répondrai volontiers la dernière phrase d’Autant en emporte le Vent, ce que dit Rhett Butler à Scarlett O’ Hara, je vous laisserai la trouver ». Autrement dit, « le cadet de ses soucis ».

 

Partager cet article

Dans la même thématique

Pierre Moscovici dément être derrière la candidature de Vincent Peillon
2min

Politique

Education nationale : « Je suis malheureux de l’instabilité ministérielle », déclare Jean-Michel Blanquer

Invité de la matinale de Public Sénat, l’ancien ministre de l’Education nationale et auteur de « Civilisation française » (aux éditions Albin Michel) s’est exprimé sur la valse de ministres à l’Education nationale depuis la réélection d’Emmanuel Macron en 2022. Selon lui, « il y aurait dû avoir un ou une ministre après moi, pendant 5 ans ».

Le

General policy speech by Prime Minister at Senate
10min

Politique

Budget : comment le Sénat va réduire l’effort demandé aux collectivités de 4,6 à 2 milliards d’euros

La majorité sénatoriale veut revenir sur l’effort demandé par le gouvernement aux collectivités. Le premier ministre a déjà fait des gestes devant les régions et les départements. « Un premier pas », reconnaît le sénateur LR Stéphane Sautarel, mais insuffisant. Pour compenser l’allègement de l’effort sur les collectivités, la majorité sénatoriale entend renforcer les économies sur d’autres ministères, notamment sur la « jeunesse, la recherche ou la culture ».

Le

7min

Politique

Insécurité dans les territoires d’Outre-mer : « Nous, les maires, nous sommes en première ligne pour lutter, mais on n’a pas de moyens pour le faire »

A la veille de l’ouverture du 107e congrès des maires à Paris, des élus des Outre-mer se sont retrouvés à Issy-les-Moulineaux ce lundi 17 novembre. Alors qu’ils font face à une criminalité et une délinquance grandissantes, dans des territoires en proie au narcotrafic, les maires, aux côtés de la délégation sénatoriale aux Outre-mer, ont plaidé pour un « choc régalien ».

Le

Paris : session of questions to the government at the French National Assembly
6min

Politique

Budget 2026 : quels scénarios dans un calendrier de plus en plus contraint ?

Avec encore plus de 1 500 amendements restant à examiner en une semaine à l’Assemblée sur la partie recettes du projet de loi de finances, le calendrier budgétaire est de plus en plus contraint. Dans une assemblée divisée et avec le renoncement du gouvernement de recourir au 49.3, la possibilité d’une adoption des deux lois de finances avant le 31 décembre 2025 relève presque de la politique-fiction.

Le