Pierre Moscovici salue l’approche européenne d’Emmanuel Macron

Pierre Moscovici salue l’approche européenne d’Emmanuel Macron

Le commissaire européen aux affaires économiques et européennes a toutefois précisé qu’il n’avait pas encore choisi son candidat pour l’élection présidentielle.
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Dans son programme, présenté lors d’une conférence de presse jeudi dernier, Emmanuel Macron a fait de l’Europe un de ses chantiers principaux. Une démarche saluée par le commissaire européen Pierre Moscovici, invité de Parlement Hebdo sur les Chaînes parlementaires. « Un des mérites d’Emmanuel Macron est d’avoir compris que la France n’avait aucun intérêt à perdre du crédit économique et politique en Europe, et qu’il fallait poursuivre dans la voie des progrès enregistrés sur la crédibilité et la compétitivité budgétaire » explique-t-il.

« C’est celui qui, dans la campagne présidentielle, a mis le plus en avant l’Europe, et qui essaie de faire une pédagogie vers les Français en montrant que l’Europe a besoin de la France et vice-versa ».

Pierre Moscovici pourrait-il voter pour l’ancien ministre de l’Economie ? Il botte en touche. « En ce qui me concerne, je constate que la gauche sociale-démocrate européenne n’a pas de candidat dans cette élection. J’attends les programmes des autres candidats, car Emmanuel Macron a pris les devants. Je ne suis pas en marche, mais je respecte la démarche qui a été présentée ».

Le commissaire européen affirme qu’à Bruxelles, la campagne présidentielle française est scrutée de très près. Et surtout en ce qui concerne le cas François Fillon, qui doit être mis en examen le 15 mars prochain, et dont les fidèles soutiens continuent de faire défection. « Vu de Bruxelles, on assiste à du jamais vu, avec une campagne qui, pour le moment, n’est pas une campagne centrée sur le fond, et une famille politique de centre-droit qui se trouve dans un très grand désarroi et incapable de présenter un projet ».

Moscovici: " Il est important que la famille de droite et du centre puisse mener campagne "
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« Il est important que la famille de la droite et du centre puisse mener campagne en développant un projet et en ayant sa forme d’unité autour d’un candidat qui va de l’avant. Mais là, elle est entravée. Il y a donc quelque chose d’essentiel qui manque au débat politique en France ».

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