« On a bien compris qu’il n’y aurait pas de plan de sauvetage, mais une succession de mesurettes ». À l’issue des questions au gouvernement, pendant lesquelles il a interpellé le ministre Franck Riester sur la situation du secteur culturel, Pierre Ouzoulias est apparu amer.
« On voulait un grand plan global, comme pour l’automobile » a rappelé le sénateur communiste. Certes, les intermittents du spectacle ont vu leurs droits prolongés, mais « pas tous. Une partie des intermittents ne sont pas pris dans le dispositif ».
En revanche, « il y a très peu de choses pour les salles de spectacle et les festivals » a regretté le sénateur. La culture est une industrie « mais aussi un supplément d'âme, constitutif de notre identité. C’est triste qu’on ne s’y intéresse pas plus. »
Le sénateur s’est dit « très surpris » que le parc d’attractions du Puy-du-Fou soit lui autorisé à ouvrir ses portes dès le 2 juin. « J’ai l’impression que c’est le fait du prince. La décision a été prise en conseil de défense par le Président ! » s’est étonné Pierre Ouzoulias. Une décision qu’il attribue à la « relation amicale entre 2 personnages » (Emmanuel Macron et Philippe de Villiers, le fondateur du parc d’attractions vendéen, ndlr).