Politique
Auditionné par la commission d’enquête du Sénat sur les agences publiques, Sylvain Waserman, président d’Ademe a défendu le budget et l’existence de son agence, faisant écho aux critiques faites par plusieurs politiques de droite.
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Par Alice Bardo
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Le secrétaire général des Républicains, Bernard Accoyer, a lancé des procédures d’exclusion à l’encontre des LR ayant des responsabilités au gouvernement ou au sein du groupe parlementaire des « constructifs » à l’Assemblée. Le Premier ministre, Édouard Philippe, le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, ou encore les députés Thierry Solère et Franck Riester sont ainsi visés.
Pierre-Yves Bournazel regrette « ces vieilles méthodes politiques ». « Aujourd’hui, la seule réponse qu’on a c’est l‘exclusion. Moi je suis pour qu’on rassemble », tranche-t-il. Selon lui, agir ainsi « n’est pas tirer les leçons des échecs de la droite ». C’est, au contraire, « une très mauvaise idée ». « Ce n’est pas une bonne manière de respecter la pluralité des sensibilités de la droite et du centre », renchérit-il.
Tenant d’une « droite modérée », Pierre-Yves Bournazel constate un « durcissement de la ligne idéologique de la droite, qui a tendance à être une droite identitaire », notamment représentée par Laurent Wauquiez.
Ce dernier souhaite d’ailleurs briguer la présidence du parti quand d’autres, comme Valérie Pécresse et Xavier Bertrand, y ont renoncé. Demain, à l’occasion du bureau politique des Républicains, la date de l’élection d’un nouveau président devrait être soumise. Selon le député de la 18ème circonscription de Paris, cette élection est une nécessité : « Le dernier président des LR élu c’est Sarkozy. Une direction intérimaire a été nommée après sa défaite à la primaire, mais elle n’a pas été élue donc cela pose un problème de légitimité. »
Son issue pourra toutefois déterminer le maintien de Pierre-Yves Bournazel au sein du parti. Alors qu’il a déjà un pied dehors en siégeant à l’Assemblée avec les « constructifs », il pourrait participer à la création d’une « force politique nouvelle » dans l’hypothèse où « (s)es idées et (s)es convictions ne se retrouvent pas dans Les Républicains », et donc en cas d’élection de Laurent Wauquiez. « Quand on s‘engage en vie politique, on se bat d’abord pour des idées et des convictions. On a du mal à les faire entendre dans Les Républicains. »
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