Samedi, devant la convention de la République en marche, le Premier ministre a annoncé 7 milliards de baisses d’impôts pour 2018 alors qu’il avait laissé entendre lors de son discours de politique générale que la suppression de la taxe d’habitation pour 80% des ménages serait reportée. Celle-ci sera donc mise en œuvre dès l’année prochaine.
« Je suis pour qu’on recherche toujours une baisse de la fiscalité et, qu’en contrepartie, on fasse des efforts pour baisser la dépense publique », confie Pierre-Yves Bournazel. Et d’ajouter : « Je préfère que la taxe d’habitation soit supprimée le plus rapidement possible et, s’il y a un effort dès l’année prochaine, je m’en réjouis. »
Pierre-Yves Bournazel : « Je préfère que la taxe d’habitation soit supprimée le plus rapidement possible et, s’il y a un effort dès l’année prochaine, je m’en réjouis. »
Un cap « clair »
Conscient d’une « situation financière très délicate », le député souhaite que « la compensation se fasse sur la baisse de la dépense publique et non pas dans la recherche de l’augmentation de l’impôt ». Le cap « clair » fixé par le gouvernement lui convient ainsi parfaitement puisque l’exécutif entend atteindre l’objectif de 3% de PIB de déficit à la fin de l’année sans augmenter les impôts.
Outre la suppression de la taxe d’habitation, Pierre-Yves Bournazel souscrit à la baisse des cotisations salariales et considère, comme l’exécutif, que « pour augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires, il faut une fonction publique moins importante, sacraliser les postes qui ont un intérêt direct pour l‘action de la collectivité ».
Pierre-Yves Bournazel : « Pour augmenter le pouvoir d’achat des fonctionnaires, il faut une fonction publique moins importante, sacraliser les postes qui ont un intérêt direct pour l‘action de la collectivité »
« Je suis constructif et, si je suis d’accord avec En marche, je m’en réjouis car le but est de faire avancer le pays », a-t-il conclu.