Pinel retourne au PRG avec la « grande majorité des anciens radicaux de gauche »
L'ancienne présidente du Parti radical de gauche (PRG) Sylvia Pinel a affirmé vendredi sur Facebook qu'elle retournait dans sa...

Pinel retourne au PRG avec la « grande majorité des anciens radicaux de gauche »

L'ancienne présidente du Parti radical de gauche (PRG) Sylvia Pinel a affirmé vendredi sur Facebook qu'elle retournait dans sa...
Public Sénat

Temps de lecture :

2 min

Publié le

Mis à jour le

L'ancienne présidente du Parti radical de gauche (PRG) Sylvia Pinel a affirmé vendredi sur Facebook qu'elle retournait dans sa formation d'origine, avec selon elle la "grande majorité des anciens radicaux de gauche", après la tentative de fusion avortée du PRG et des radicaux valoisiens.

"Partageant le choix de la grande majorité des anciens radicaux de gauche, je rejoins donc le Parti radical de gauche, notre formation d'origine (...) à laquelle je veux, avec beaucoup d'autres, donner le nouvel élan qui lui permettra d'être au premier rang de la reconstruction, pour la République et pour la France", a-t-elle écrit sur le réseau social.

"La tentative de regroupement des radicaux de gauche et des radicaux valoisiens engagée avec la création du Mouvement radical/social-libéral, qui avait vocation à constituer une nouvelle formation politique pleinement indépendante, n’a pas abouti", a-t-elle constaté.

Interrogée par l'AFP, Mme Pinel a confirmé laisser son poste de présidente du PRG à Guillaume Lacroix, jusqu'alors secrétaire général du Mouvement radical, comme celui-ci l'avait lui-même indiqué mercredi.

Selon l'ancienne ministre, les anciens radicaux de gauche ne se reconnaissent pas dans la décision du MR de soutenir La République en marche pour les européennes.

"S'allier aux européennes alors que nous ne sommes pas d'accord sur la ligne nationale, c'était compliqué", a-t-elle souligné.

Les radicaux valoisiens et de gauche s'étaient réunifiés le 9 décembre 2017, après 45 ans de schisme, laissant toutefois subsister pour une période transitoire leurs structures partisanes.

Partager cet article

Dans la même thématique

Capture
5min

Politique

Un accord de libre-échange entre la Chine et l'Union européenne serait "extrêmement dangereux" pour cette eurodéputée

Scandale Shein, restrictions sur les terres rares, déferlement d'exportations sur le Continent : ces dernières semaines ont fourni aux européens de nombreux motifs d'inquiétude dans leur relation avec Pékin. Alors que Donald Trump a scellé un accord d'un an avec le président Xi Jin Ping, l'UE semble sur le banc de touche. Un sursaut est-il possible ? Ou bien sommes-nous condamnés à rester à la remorque de la Chine ? Débat dans "Ici l'Europe" avec les eurodéputés Sandro Gozi (Renew, France) et Estelle Ceulemans (S&D, Belgique).

Le

Photo Cazeneuve
11min

Politique

Attentats du 13 novembre 2015, le récit de Bernard Cazeneuve : « Très vite, on a conscience que nous sommes confrontés à une attaque de grande ampleur »

ENTRETIEN - Dix ans après les attentats de Paris et de Seine-Saint-Denis, qui ont coûté la vie à 130 personnes, l'ancien ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, revient auprès de Public Sénat sur cette nuit de terreur, et la gestion de crise aux côtés du Président de la République et du Premier ministre.

Le

Pinel retourne au PRG avec la « grande majorité des anciens radicaux de gauche »
3min

Politique

« Il n’y a aucune délinquance dans les écoles de musique », affirme le chef d’orchestre Jean-Claude Casadesus

Il est sans conteste le maestro français le plus célèbre de sa génération. A 92 ans, Jean-Claude Casadesus continue de remplir les plus belles salles du monde sans jamais renier son attachement à la région du Nord. Lui qui a créé puis dirigé l’orchestre national de Lille, s’est engagé toute sa vie pour rendre la musique classique accessible à tous. Invitée de Rebecca Fitoussi dans Un monde, Un regard, Il revient sur son immense carrière marquée par la passion et le partage.

Le

Paris: Senate pension debat
6min

Politique

Retraites : la gauche du Sénat désunie sur la suspension de la réforme

A partir du 19 novembre, le Sénat examinera en séance publique le projet de loi de financement de la Sécurité sociale et sa mesure phare : la suspension de la réforme des retraites. Une concession du gouvernement faite au PS qui n’a aucune chance d’être adoptée à la haute assemblée à majorité de droite. Les socialistes ne devraient également ne pas être suivis par les communistes et écologistes sur le vote de cette mesure.

Le