“Place publique” appelle la gauche à se réunir le 20 décembre

“Place publique” appelle la gauche à se réunir le 20 décembre

Le mouvement "Place publique" de Raphaël Glucksmann a appelé dimanche les "forces politiques et citoyennes" de la gauche...
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Le mouvement "Place publique" de Raphaël Glucksmann a appelé dimanche les "forces politiques et citoyennes" de la gauche écologiste et "solidaire" à une réunion le 20 décembre pour trouver des "solutions rapides et durables" à "l'impasse" actuelle en France.

A sa fondation en novembre par Claire Nouvian, présidente d'une ONG de protection des fonds marins, l'économiste Thomas Porcher et l'essayiste Raphaël Glucksmann notamment, "Place publique" a indiqué vouloir faire dialoguer la gauche, sans nécessairement présenter de liste pour les élections. Mais un statut de parti a été déposé.

"Face à la gravité de la situation, les rivalités d'appareil et les querelles d'égo apparaissent pathétiques", affirme le mouvement citoyen dimanche, en allusion au morcellement de la gauche pour les élections européennes de mai. "La convergence entre marche pour le climat et +gilets jaunes+, observée hier, doit inviter tous ceux qui veulent changer de modèle à se rassembler".

Face à une "crise qui vient de loin", dont "l'étincelle" à été "allumée" par Emmanuel Macron, "Place publique" propose des discussions autour de "cinq urgences": "un nouveau pacte fiscal", un "état d'urgence social", "l'aménagement du territoire", la "sortie de la +pétro-impasse+" et la "refondation de la démocratie".

Le mouvement citoyen propose par exemple dans sa tribune de dimanche "la taxation immédiate du kérosène sur les vols intérieurs" pour garantir la "justice fiscale", la "mise à contribution des grandes entreprises polluantes" ou encore une "revalorisation immédiate des bas salaires".

Emmanuel Macron sera, pour "Place publique", le "dernier président de la Ve République", ce qui implique de lancer "un processus constituant participatif" pour "refondre la démocratie".

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