L’ancien ministre de la Ville, Jean-Louis Borloo, a remis son plan en faveur des banlieues au Premier ministre il y a quelques jours. Maire LR de Meaux, Jean-François Copé soutient « sans hésitation » les propositions de son ancien collègue au gouvernement Raffarin. « C’est exactement le plan qu’il faut si on veut trouver des solutions et montrer aux Français que la politique ça sert à quelque chose » a-t-il salué avant d’ajouter que s’il avait des reproches à faire au travail du fondateur de l’UDI, « c’est qu’on ne valorise pas assez les réussites ».
En guise de « réussite », Jean-François Copé a bien sûr pris l’exemple de sa ville où selon lui « la délinquance a été divisée par deux » dans certains quartiers. « Nous avions 20 tours à Meaux, nous en avons démoli 13. Sur les quartiers qui ont été reconstruits à la place, c’est une autre vie. Et comme par hasard, dans ces endroits-là, la délinquance a baissé, le chômage a baissé, le Front national a baissé » s’est-il félicité.
L’élu LR a néanmoins quelques propositions à apporter au plan Borloo, notamment sur le volet sécurité. « Je pense qu’il faut aller plus loin (…) Il faut encourager les maires à avoir des polices municipales armées dans les communes de plus de 10 000 habitants » préconise-t-il. De la même manière, le rapport de Jean-Louis Borloo ne va pas non plus assez loin, selon lui, en ce qui concerne la lutte contre le communautarisme. « C’est un des combats de ma vie (…) Mon combat il est de dire : Mélangeons-nous un peu, veillons à se respecter, à se parler, à s’écouter. Et pour ça, il ne faut plus qu’on ait peur les uns des autres, donc il faut le pré requis de la sécurité. Et il faut déghettoïser, deuxième pré requis ».
Les propositions de Jean-François Copé pour lutter contre le communautarisme